Des efforts solitaires dangereux dans la lutte contre la cybercriminalité

La cybercriminalité fait désormais partie de la vie quotidienne de l'économie suisse. Cependant, de nombreuses entreprises se concentrent exclusivement sur leur propre organisation et négligent criminellement les risques de tiers. Les entreprises suisses font également preuve de retenue en ce qui concerne l'intégration future de l'identification numérique dans les produits et services. C'est ce que montre, entre autres, l'étude actuelle de KPMG "Clarity on Cyber Security".

Les entreprises suisses sous-estiment leurs partenaires dans la lutte contre la cybercriminalité, souligne une étude récente de KPMG. (Image : photos de dépôt)

La cybercriminalité, ou les cyberattaques et les cybermenaces, sont depuis longtemps une réalité pour l'économie suisse : comme le montre une enquête de KPMG Suisse, près de la moitié (42%) des entreprises qui ont été victimes d'une cyberattaque ont subi un préjudice financier et ont vu leurs activités commerciales perturbées en conséquence. Des informations confidentielles ont été divulguées par 33% des entreprises, et les attaques ont porté atteinte à la réputation d'un quart d'entre elles.

Les banques et les compagnies d'assurance sont particulièrement souvent touchées par les pertes financières. Dans ces secteurs, 75% de cyberattaques réussies ont entraîné des pertes financières.

Risques de tiers négligés
Dans un environnement fortement interconnecté, la cybercriminalité ne connaît pas de frontières. C'est pourquoi il est essentiel que les entreprises identifient correctement les risques que présentent leurs parties prenantes. Pourtant, dans de nombreux endroits, les risques liés aux tiers sont négligés. Par exemple, un peu moins de la moitié des répondants (44%) ont déclaré qu'ils n'avaient pas d'outils de contrôle en place avec leurs fournisseurs. 38% des entreprises s'abstiennent de conditions contractuelles contraignantes en ce qui concerne les cyber-risques. En outre, la grande majorité (82%) des plans de cyber-réponse ne couvrent pas les incidents tels que les attaques contre les fournisseurs ou les partenaires commerciaux.

Dans les activités de fusion et d'acquisition également, la cybersécurité n'est pas suffisamment prise en compte : seuls 23% des répondants déclarent avoir tenu compte de cet aspect dans leur concept de "diligence raisonnable".

Protection des données insuffisante et absence de cyberassurance
Il y a quelques jours, les nouvelles directives européennes sur la protection des données (GDPR) sont entrées en vigueur. Ces dispositions s'appliquent également aux entreprises suisses qui traitent les données des citoyens de l'UE. Bien que GDPR exige des entreprises qu'elles mettent en place un scénario approprié en cas de violation de la protection des données personnelles, ce point est absent du plan de réponse de 64% des répondants.

Il existe un autre potentiel d'amélioration parmi les entreprises suisses en termes d'assurance contre les cyber-risques : Moins d'un tiers (28%) des personnes interrogées ont déclaré avoir souscrit une cyberassurance. Les raisons les plus courantes de cette omission sont l'absence de besoin (68%), le manque de couverture (64%) et les coûts trop élevés (64%).

Chaîne de solidarité et identification numérique à l'horizon
Les nouvelles technologies apportent toujours de nouveaux risques. En ce qui concerne la technologie de la chaîne de blocage, 53% des répondants s'attendent à ce que son utilisation entraîne de nouveaux risques pour la sécurité. Cependant, seule une petite minorité (8%) a déjà pris des mesures spécifiques pour faire face à ces risques.

Des réticences similaires peuvent être observées en ce qui concerne l'identité numérique : 69% des répondants considèrent l'établissement d'une preuve d'identité numérique comme une étape importante vers une interaction fiable avec les clients. Mais seul un bon tiers des entreprises (35%) prévoient d'intégrer l'identification numérique dans leurs produits et services.

La cybersécurité comme moteur de croissance
La quatrième étude de KPMG sur la manière dont les entreprises suisses font face aux menaces de la cybercriminalité montre que si la plupart des entreprises reconnaissent la pertinence de la cybersécurité, elles ne mettent toujours pas en œuvre leurs mesures de manière cohérente et ciblée. "Cette contradiction flagrante domine les cyberstratégies de nombreuses organisations suisses", déclare Matthias Bossardt, responsable de la cyber-sécurité chez KPMG Suisse. "De nombreuses entreprises considèrent la cybersécurité exclusivement sous l'angle des menaces ou des risques. Cependant, si elles sont abordées correctement, elles peuvent accroître la résilience de leur entreprise et créer une confiance supplémentaire parmi les parties prenantes concernées. Cela renforce leur position concurrentielle et génère des affaires supplémentaires", poursuit Matthias Bossardt.

www.kpmg.ch

 

Les PME bénéficient de la Fondation suisse pour le climat

La Fondation suisse pour le climat soutient huit grands projets de protection du climat de petites et moyennes entreprises (PME) à hauteur de 420 000 CHF. C'est ce qu'a décidé le Conseil de fondation lors de sa réunion de printemps. En même temps, il revient sur les dix ans de la Fondation suisse pour le climat. Plus de 1400 PME ont bénéficié d'un soutien de 18 millions de francs suisses pendant cette période.

Depuis janvier 2008, la loi sur le CO2 impose une taxe sur les carburants. Une partie de la taxe est reversée à l'économie. (Image : Fondation suisse pour le climat)

Lors de la réunion du Conseil de fondation de la Fondation suisse pour le climat à Winterthur, il est apparu une fois de plus que la protection du climat touche presque tous les domaines de la vie. Par exemple, la Fondation soutient désormais des projets visant à améliorer le contrôle des systèmes de chauffage ou à éviter l'utilisation de vaisselle jetable. Ces innovations, ainsi que trois autres, visent à rendre la Suisse plus respectueuse du climat. Le conseil d'administration a également pu approuver trois grands projets d'économie d'énergie dans les propres activités de la Fondation. Celles-ci portent notamment sur l'amélioration du chauffage et de l'isolation dans les entreprises de taille moyenne.

Dix ans de la Fondation suisse pour le climat 

Par son engagement, la Fondation suisse pour le climat entend soutenir à la fois la protection du climat et les PME en Suisse et au Liechtenstein. Elle a été fondée peu après l'introduction de la taxe de pilotage sur le CO2 et aura dix ans cette année en même temps que la taxe. 27 grands prestataires de services tels que des banques, des compagnies d'assurance et des consultants font des dons à la fondation, qu'ils reçoivent par le biais du remboursement de la taxe sur le CO2. La fondation et le conseil consultatif sont composés d'experts et de gestionnaires des entreprises partenaires.

Des procédures de candidature simples, même pour les petites PME 

L'argent - 18 millions de francs jusqu'à présent - est en grande partie attribué par la fondation aux PME qui développent des produits dans le domaine de la protection du climat et à celles qui économisent de l'énergie dans leurs propres activités. La plupart des projets s'inscrivent dans le cadre des mesures de financement standardisées de la Fondation. Ces demandes sont soumises en ligne et le bureau administratif y répond dans un délai d'un mois. Le conseil d'administration décide des innovations et des projets plus importants ou inhabituels lors de sa réunion semestrielle. "En tant que fondation indépendante, nous pouvons rendre nos processus de candidature simples et non bureaucratiques et ainsi apporter un soutien efficace aux petites PME", déclare Vincent Eckert, directeur général de la fondation.

En plus des projets, la Fondation soutient également les entreprises qui concluent un accord d'objectifs volontaires avec la Confédération suisse pour économiser l'énergie. Depuis 2017, la Fondation suisse pour le climat s'engage également dans la régénération de certaines zones forestières afin qu'elles puissent continuer à absorber le CO2. À cette fin, elle travaille en collaboration avec Forest Switzerland et la Conférence des forestiers cantonaux.

http://www.klimastiftung.ch

Partenariat stratégique entre Switzerland Global Enterprise (S-GE) et International SOS

Switzerland Global Enterprise (S-GE) et International SOSInternational font cause commune. Les entreprises suisses peuvent désormais bénéficier d'un partenariat stratégique. Le S-GE soutient les exportateurs suisses au nom de la Confédération suisse (Secrétariat d'État à l'économie SECO). International SOS est le premier fournisseur mondial de soins de santé, de conseils médicaux et de sécurité des voyages.

Avec l'ouverture de nouveaux marchés, de plus en plus de salariés suisses sont en voyage d'affaires. (Image : photos de dépôt)

Ce partenariat permet à S-GE et International SOS de créer des synergies en soutenant les entreprises suisses, par exemple en fournissant des connaissances sur les conditions de sécurité et de santé sur les marchés du monde entier et en préparant au mieux les voyages des employés.

Prévention et information

"Les entreprises sont responsables de leurs employés lorsqu'ils se rendent à l'étranger ou travaillent sur le marché cible - nous leur conseillons donc de s'informer en détail sur les conditions qui prévalent dans le pays et de localiser régulièrement les voyageurs, voire les expatriés. De cette façon, les PME peuvent également contrôler les risques, leurs employés restent en bonne santé et l'entreprise fonctionne", explique Ghislain de Kerviler, directeur général pour la Suisse d'International SOS.

S-GE gère un réseau de 22 Business Hubs suisses, tandis qu'International SOS gère des Centres d'assistance dans le monde entier. Tous deux soutiennent les entreprises dans l'ouverture de nouveaux marchés et les aident à prendre des dispositions importantes pour leurs employés lorsqu'ils sont déployés à l'étranger.

Soutien pratique au Forum du commerce extérieur 2018

Le Forum annuel du commerce extérieur de Switzerland Global Enterprise se tient au centre d'exposition de Zurich et est le lieu de rencontre de l'année pour tous les exportateurs suisses. Les petites et moyennes entreprises, en particulier, y trouvent l'inspiration, des conseils et des actions pour leurs activités internationales : avec des discours-programmes passionnants prononcés par des orateurs de renom ainsi que de nombreux espaces d'échange et d'apprentissage dans un petit cercle.

Pendant les généreuses pauses de réseautage et l'apéritif, il y a place pour l'échange avec environ 600 participants, pour la plupart des PME, qui sont confrontés à des défis similaires ou qui en ont déjà maîtrisé certains avec succès.

International SOS propose la session de discussion suivante : "En forme pour le commerce international".

Avec l'ouverture de nouveaux marchés, de plus en plus de salariés suisses sont en voyage d'affaires. Les entreprises doivent donc relever le défi d'informer leurs employés sur les risques en matière de santé et de sécurité, de les former et de les soutenir pendant le voyage. Quels sont les risques ? Qu'est-ce qui est possible, qu'est-ce qui est essentiel ? International SOS montre aux participants comment ils peuvent s'équiper au mieux pour les missions à l'étranger.

www.s-ge.com

Les géants des TIC Swico et Simsa fusionnent "peut-être".

Swico, l'association des fournisseurs de TIC, et Simsa, l'association de l'industrie suisse de l'Internet, auraient l'intention de fusionner. Cela pourrait renforcer considérablement le paysage associatif suisse dans le domaine des technologies de l'information.

Une fusion majeure de deux associations suisses de TIC pourrait avoir eu lieu à la mi-juin 2018. (Image symbole : photos de dépôt)

Selon le communiqué de presse officiel, Swico et Simsa fusionnent. La première association est le fournisseur de TIC de la Suisse. Simsa est l'association de l'industrie suisse de l'Internet. Les conseils d'administration de Simsa et de Swico ont décidé que les deux organisations devraient fusionner en une seule entité. Ce faisant, ils veulent représenter encore plus efficacement sur la scène politique l'industrie des TIC et du commerce en ligne, qui est de plus en plus importante pour l'économie nationale. Dans le même temps, les 600 entreprises membres auront accès à un portefeuille de services considérablement élargi.
Les industries des TIC et en ligne se rapprochent de plus en plus, et les chaînes de valeur et les modèles commerciaux se chevauchent. Cette convergence devrait également se refléter dans la représentation des intérêts dans la politique et les affaires ainsi que dans les services aux entreprises de l'industrie.

Dans ce contexte, les organes directeurs des deux associations concernées de l'industrie des TIC et du numérique ont décidé de fusionner leurs activités : Les conseils d'administration de Simsa et de Swico ont signé un accord de fusion, qui sera ratifié par les membres lors des assemblées générales extraordinaires le 18 juin 2018.

Simsa et Swico sont en contact étroit depuis plusieurs années, coordonnent leurs positions politiques et exploitent les synergies dans leur gamme de services. Dans le cadre d'une évaluation de la situation, les deux conseils sont arrivés à la conclusion qu'une présence unifiée et puissante pour l'Internet et l'économie numérique devient de plus en plus importante. Les forces doivent donc être regroupées sous un même toit. L'objectif est d'accroître les avantages pour les membres et de renforcer leur influence sur la politique et l'économie. Les deux organisations sont financièrement bien placées, c'est pourquoi les synergies du côté des coûts ne sont pas au premier plan.

Les quelque 100 membres de Simsa et 500 de Swico doivent encore ratifier la fusion le 18 juin. Cependant, la dernière grande tentative de fusion entre ICTswitzerland, SwissICT et SI a échoué lors de la dernière assemblée générale extraordinaire.

Nouveaux comités d'experts, nouveaux conseils d'administration

Simsa avait déjà mené des négociations de fusion avec SwissICT, mais celles-ci ont échoué. La fusion entre Swico et Simsa présente déjà certains avantages : Les deux associations entretiennent des échanges étroits, se consultent sur les positions politiques et utilisent les synergies dans leur gamme de services. L'actuel président de Simsa (et PDG de Netcetera), Andrej Vckovski, pourrait "passer" au nouveau conseil d'administration, ainsi qu'un représentant des agences web, encore inconnu. La fusion crée également deux nouveaux comités d'experts : L'une s'occupe de l'hébergement et est dirigée par Claudius Röllin (PDG de Hostpoint), l'autre s'occupe des agences web. Imre Sinka, PDG de Dotpulse, a été désigné pour diriger le comité.

Les activités de la Simsa seront intégrées dans le nouveau Swico, notamment le "Code of Conduct Hosting" et le "Collaboration Framework", ainsi que les cours de formation pour le diplôme fédéral suisse en gestion de projets Web. Entre autres, Swico apporte sa gestion globale des problèmes, son programme de démarrage et la solution industrielle pour la santé et la sécurité au travail.

 

La future association devrait également s'appeler simplement Swico. Pour plus de détails sur l'assemblée générale extraordinaire de Swico, voir ici

Vision technologique 2018 : Comment les entreprises intelligentes émergent-elles ?

La vision technologique d'Accenture examine les technologies émergentes qui auront un impact significatif dans toutes les industries au cours des trois prochaines années et qui peuvent être mises en œuvre dès aujourd'hui. Vous trouverez ci-dessous cinq tendances technologiques qui transforment la société et jettent les bases de la croissance future des entreprises.

Si chacun peut concevoir ses propres technologies, où en sera une entreprise dans deux ou trois ans ? Le rapport sur la vision technologique fournit une liste de contrôle. (Image : photos de dépôt)

Le rapport "Vision technologique 2018" examine comment les entreprises ont utilisé ou utiliseront la technologie pour s'assurer une place solide sur le marché. Enfin, les entreprises doivent établir de nouvelles formes de relations - ce n'est pas seulement une question d'affaires, c'est aussi une question personnelle, selon le rapport de Paul Daugherty, directeur général de la technologie et de l'innovation, et de Marc Carrel-Billiard, directeur général principal, tous deux chez Accenture.

La technologie est désormais fermement ancrée dans les activités quotidiennes, améliorant ainsi la façon dont les gens vivent, travaillent et perçoivent le monde. Prises ensemble, ces améliorations créent un changement significatif : c'est une transition qui va au-delà du numérique ; elle marque une ère où la technologie est intégrée dans chaque interaction.

La Vision technologique 2018

La Vision technologique de cette année met en lumière les progrès technologiques rapides qui remodèlent non seulement notre vie quotidienne, mais aussi la société dans son ensemble, et qui font que les entreprises de tous les secteurs pensent en termes de nouvelles dimensions de possibilités.

Tendance 1

Poursuite du développement de l'intelligence artificielle (IA) pour les entreprises et la société

Pour bénéficier du potentiel de l'intelligence artificielle, les entreprises doivent être conscientes des implications. Cela signifie qu'il faut changer la façon dont les entreprises considèrent l'IA - des systèmes qui sont programmés aux systèmes qui apprennent. Pour s'orienter, les entreprises peuvent consulter les jalons du développement humain. Développer l'IA signifie faire face aux mêmes défis de formation et de développement humain. Il s'agit notamment d'expliquer les décisions et les actions afin d'en assumer la responsabilité.

Les dirigeants relèveront ce défi en tenant compte des nouveaux rôles et implications de l'IA dans la société.

Tendance 2

Réalité augmentée - La fin des distances

Les expériences immersives changent la façon dont les gens se connectent, échangent des informations et partagent leurs expériences. Des technologies comme la réalité virtuelle (RV) et la réalité augmentée (RA) élargissent la réalité et transportent les gens dans d'autres dimensions de l'espace et du temps - les distances n'existent plus. Les technologies ont évolué au cours de l'histoire pour réduire les distances. De la roue à l'internet, la technologie comble le fossé. Lorsque la réalité augmentée - fera partie de notre vie quotidienne, le dernier écart de distance sera comblé.

Lorsque les expériences immersives sont omniprésentes, elles permettent également d'éliminer la plus importante des distances : Où les entreprises opèrent-elles aujourd'hui et où veulent-elles opérer à l'avenir !

Tendance 3

L'exactitude des données - L'importance de la confiance

Les données sont le moteur des entreprises intelligentes. Mais des données incorrectes et manipulées menacent les connaissances sur lesquelles les entreprises s'appuient pour planifier, opérer et se développer. Les données non vérifiées représentent une nouvelle forme de vulnérabilité à laquelle toute entreprise doit faire face. La prise de décision autonome, basée sur les données, est en augmentation dans tous les secteurs d'activité - faisant des dommages potentiels causés par de "mauvaises" données une menace existentielle au niveau de l'entreprise. Les compétences et les outils nécessaires pour garantir l'exactitude des données sont à portée de main. En exploitant les capacités existantes de la science des données et de la cybersécurité, les entreprises peuvent développer leur nouvelle méthode de "renseignement sur les données".

L'exactitude des données permet à une entreprise de faire confiance à ses connaissances et à ses applications et d'être sur ses gardes contre les nouvelles menaces potentielles. C'est le défi actuel de toute entreprise : garantir l'exactitude des données qui constituent un fondement essentiel de l'entreprise.

Tendance 4

Des affaires sans limites - Des partenariats à grande échelle

Les partenariats basés sur la technologie ont permis aux entreprises de se développer plus rapidement et de s'implanter dans plus d'écosystèmes que jamais auparavant. Mais les anciens systèmes d'entreprise ne sont pas conçus pour supporter cette forme d'expansion rapide et agile. Les systèmes obsolètes deviennent des obstacles importants aux relations que les entreprises doivent développer pour innover, être compétitives et réussir. Les entreprises leaders de demain seront celles qui recherchent et permettent des partenariats à grande échelle aujourd'hui. Pour stimuler une croissance basée sur l'écosystème, les entreprises doivent commencer par un changement organique.

Les architectures basées sur les micro-services constituent la base des partenariats, et les contrats en chaîne et intelligents garantissent que la vitesse de travail des partenaires suit le rythme de l'entreprise numérique. Le but ultime : alimenter toute l'économie avec l'esprit d'entreprise.

Tendance 5

L'Internet de la pensée - Créer des environnements intelligents

La robotique, la réalité immersive, l'intelligence artificielle et les dispositifs connectés apportent un nouveau niveau de sophistication technique au monde matériel. Mais les infrastructures techniques existantes ne peuvent pas amener ces systèmes à leur pleine maturité : On ne développe pas les technologies innovantes de demain avec les architectures d'hier. Pour permettre l'intelligence pour la prochaine génération de technologies, les entreprises doivent adapter leur infrastructure. L'intégration d'une entreprise dans le monde numérique nécessite un changement d'architecture. Cela signifie un nouvel équilibre entre l'informatique dans les nuages et l'informatique moderne, ainsi qu'une attention renouvelée pour le matériel.

Ce n'est qu'alors que les entreprises adopteront pleinement les nouvelles technologies innovantes, en tireront profit et encourageront les actions intelligentes.

www.accenture.com

Étude du Forsa sur le niveau d'engagement dans les entreprises

L'étude de Forsa a notamment révélé que deux tiers des cadres intermédiaires favorisent les processus de changement. En revanche, 22 % sont sceptiques, 12 % ont même mis un frein.

Stephan Penning, directeur général et responsable des études chez Penning Consulting. (Image : zVg)

L'étude de Forsa montre également dans son "Baromètre du leadership" que le taux de faible engagement des cadres et des employés a augmenté de manière significative : 41 % des cadres intermédiaires ne s'associent pas à leurs parrains dans le "changement". Outre le désir, la capacité des cadres intermédiaires est souvent un obstacle à la réussite du changement. C'est le résultat grosso modo de l'enquête "Baromètre du leadership" menée par l'institut de recherche sur l'opinion Forsa pour le compte du cabinet de conseil en changement Penning Consulting.

Initiateurs de projets de changement

En moyenne, 31 % des cadres assument le rôle de moteur et d'initiateur dans les projets de changement, et ce chiffre passe à 43 % lorsque l'engagement est élevé. Avec un faible engagement, ce chiffre tombe à un quart des cadres de niveau moyen.

"En principe, il s'agit d'un bon ratio, prévisible, lorsque près d'un tiers des cadres intermédiaires agissent comme moteurs de projets de changement", déclare Stephan Penning, directeur général et responsable des études chez Penning Consulting. "Un autre troisième agit en tant que suiveurs, c'est-à-dire en tant que gestionnaires qui accompagnent le processus sans aucune initiative prononcée de leur part, mais néanmoins avec bienveillance. Et un tiers rejette le changement ou du moins en est sceptique. C'est la moyenne de toutes les entreprises interrogées. Cependant, les entreprises ayant un faible facteur d'engagement doivent considérer avec inquiétude la mesure dans laquelle les sceptiques et les résistants atteignent presque la moitié des cadres moyens parmi eux".

Dans seulement 39 % des entreprises, les cadres intermédiaires exercent leur fonction de gestionnaire du changement à un degré élevé

Outre l'attitude des dirigeants vis-à-vis des processus de changement, les actions quotidiennes de leurs cadres et de leurs employés sont déterminantes pour la capacité de changement des entreprises. Cependant, seuls 39 % des entreprises interrogées ont des cadres intermédiaires qui remplissent leur fonction de gestionnaire du changement à un degré élevé - dans celles qui ont un faible niveau d'engagement, ce chiffre n'est que de 7 %. La situation est similaire pour la fonction de développement de la stratégie. Ceci est réalisé dans une large mesure par 42 % des cadres.

"Nous voyons ici un besoin de rattrapage. À une époque où les entreprises doivent réagir et s'adapter rapidement à de nouvelles exigences, il faut des gestionnaires qui peuvent constamment réaligner et façonner leur secteur en conséquence. Outre les compétences en matière de changement, cela nécessite une bonne compréhension de l'élaboration des stratégies - précisément les fonctions qui, selon notre étude, ont été le moins exercées par les cadres intermédiaires jusqu'à présent. Après tout, dans les entreprises à fort engagement, une proportion bien plus importante des différentes fonctions est correctement assurée".

Pour déterminer le niveau d'engagement, Penning Consulting et Forsa ont défini et étudié onze facteurs culturels. La différence, surtout lorsqu'il s'agit de questions cruciales pour la réussite de la gestion du changement, est significative. Par exemple, 82 % des cadres intermédiaires des entreprises très engagées ont montré qu'ils étaient capables d'optimiser leur propre domaine grâce à des ajustements continus et à une volonté de changement. Dans les entreprises à faible engagement, ce pourcentage n'est que de 38 %.

La volonté est une condition nécessaire, mais seule la capacité est une condition suffisante.

Stephan Penning déclare : "Dans notre cabinet de conseil, nous constatons qu'il ne s'agit pas toujours uniquement de la volonté de changer, mais très souvent aussi de la capacité. Le manque de temps de gestion ainsi que le manque d'implication dans la stratégie et les processus de décision font que les gestionnaires n'ont ni la conscience ni les compétences nécessaires pour initier des changements à un stade précoce et pour gérer efficacement la gestion de l'ambidexie - c'est-à-dire la simultanéité des activités quotidiennes et des projets".

Il est vrai que 61 % des cadres intermédiaires ont le pouvoir de conception et de décision pour initier des changements dans leur domaine sur la base de leur budget. Cependant, seulement la moitié environ (54 %) l'utilisent pour développer leur propre domaine de leur propre initiative par le biais de petits changements et d'expériences. Cela peut s'expliquer, d'une part, par le fait que les cadres intermédiaires n'utilisent que 14 % de leur temps pour des tâches de gestion stratégique et, d'autre part, par le fait que le traitement de l'élaboration de la stratégie, qui ouvrirait la voie à ce développement, reste essentiellement du ressort de l'encadrement supérieur (76 %).

Conséquences pour une plus grande capacité de changement

"Les approches visant à accroître la capacité de changement d'une entreprise doivent être abordées de manière complémentaire. D'une part, il faut créer des structures qui déplacent les décisions là où les compétences sont les plus importantes. Dans le même temps, il faut permettre la prise de conscience et l'échange en ce qui concerne les premiers signaux internes et externes de changement. Il est important de promouvoir les caractéristiques culturelles qui augmentent l'engagement dans l'entreprise et donc aussi l'initiative et la volonté d'essayer soi-même de nouvelles solutions", résume M. Penning en résumant les conséquences des résultats de l'étude.

http://www.forsa.de

 

La Commission européenne invite les banques à fournir des informations plus actives

La Commission européenne a demandé aux banques et aux caisses d'épargne de mieux informer les entreprises sur les raisons d'un refus de prêt. En réponse, les associations du secteur bancaire ont élaboré des "principes de haut niveau" sur le retour d'information des banques en cas de refus de prêts aux petites et moyennes entreprises (PME).

Sans un retour d'information détaillé sur le crédit, les entreprises n'ont pas la possibilité de faire leur autocritique sur la façon dont leur banque ou leur économie les perçoit. (Image symbole : photos de dépôt)

La Commission européenne veut reformuler les "principes de haut niveau". "La déclaration centrale de ces principes de haut niveau est que les établissements de crédit doivent fournir aux entreprises les raisons d'un refus de prêt lorsqu'elles en font la demande", explique la Commission. Carl-Dietrich Sander, chef de la division de notation financière le consultant PME. "Il devrait aller de soi qu'une banque ou une caisse d'épargne explique de sa propre initiative à son client les raisons d'un refus de prêt", demande Sander. Selon les consultants en PME, les résultats de leur "Baromètre des banques pour les PME 2016" montrent que c'est loin d'être le cas :

Seulement 14,1 % des entreprises sont entièrement d'accord avec la déclaration "Notre banque communique ouvertement les raisons de l'approbation et du refus des prêts", alors que 17,5 % ont déclaré que ce n'était pas du tout le cas. L'association "Die KMU-Berater - Bundesverband freier Berater e. V." exige une communication plus active de la part des banques et des caisses d'épargne.

Partenariat d'affaires souhaité

Les consultants en PME citent deux raisons décisives pour lesquelles ils considèrent qu'une communication active de la part des établissements de crédit est une évidence. D'une part, l'entreprise a remis de nombreux documents et informations à son établissement de crédit. Sur la base de ces informations, la banque ou la caisse d'épargne évalue la solvabilité de l'entreprise et décide d'accorder ou non un prêt et à quelles conditions. "Dans le sens d'un partenariat commercial, c'est simplement une question de réciprocité et d'équité que de fournir des informations concrètes sur les raisons pour lesquelles un prêt n'est pas possible du point de vue de la banque", souligne M. Sander.

La deuxième raison du point de vue des consultants en PME : sans ce retour d'information, une entreprise n'a aucune chance d'inclure le point de vue de sa banque ou de sa caisse d'épargne de manière autocritique dans l'analyse de sa propre situation et d'en tirer des activités d'amélioration. „

Permettre des activités d'amélioration

De telles activités d'amélioration profitent non seulement à l'entreprise, mais aussi à la banque ou à la caisse d'épargne", est sûr Sander. Parce que l'entreprise devient ainsi plus stable et sa solvabilité s'améliore, ce qui ne peut être que dans le sens du prêteur. Les consultants en PME exigent la même ouverture des banques et des caisses d'épargne également pour le résultat de la notation prescrite par la surveillance bancaire, qui doit être à la base de toute décision de crédit. "La discussion ouverte sur l'évaluation dans la notation profite aussi bien aux entreprises qu'aux banques", est convaincu Sander.

Les consultants en PME souhaitent également que les associations professionnelles soutiennent leur demande d'une communication plus ouverte. "Malheureusement, nous ne le voyons pas vraiment pour l'instant, car, par exemple, l'Association des chambres de commerce et d'industrie allemandes, la Confédération allemande des métiers et la Fédération des industries allemandes avaient été incluses par les associations bancaires dans la préparation de l'adoption de ces principes de haut niveau et acceptent manifestement la formulation inadéquate", déclare Sander.

Informations complémentaires : Groupe de spécialistes du financement Evaluation des consultants en PME

Michel Matter nouvellement élu vice-président de la FMH

Les 200 délégués du corps médical ont élu aujourd'hui le docteur Michel Matter comme l'un des deux vice-présidents de la FMH. Ce poste était vacant depuis six mois. Le principal point à l'ordre du jour était l'adoption de la structure des services comme base de la révision globale prévue du tarif des soins ambulatoires TARMED.

Michel Matter est le nouveau vice-président de la FMH. (Image : zVg)

Le mercredi 2 mai et le jeudi 3 mai, la réunion de la Chambre médicale de la FMH a eu lieu. La Chambre médicale est le parlement de la FMH et est composée de 200 délégués votants issus des organisations de base et des organisations spécialisées.

Michel Matter est le nouveau vice-président de la FMH

Les délégués de la FMH ont élu le Dr Michel Matter, spécialiste en ophtalmologie, pour remplacer le Dr Remo Osterwalder, qui a démissionné il y a six mois, comme nouveau vice-président de la FMH. Michel Matter travaille comme médecin responsable au Centre ophtalmologique de Rive. Il vit à Genève et est président de l'Association médicale du canton de Genève (AMG) depuis 2014. Il est également membre du conseil d'administration des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). En octobre 2017, il a été élu par l'Ordre des médecins au Conseil central de la FMH, où il est responsable du département des services et du développement professionnel.

La révision globale du tarif des soins ambulatoires est en bonne voie
La révision globale du tarif TARMED est l'un des principaux objectifs de la FMH. Le projet interne de la FMH, TARCO, a donc occupé un point important de l'ordre du jour de l'Ordre des médecins. Urs Stoffel, MD, membre du conseil central de la FMH et chef du département des soins ambulatoires et des tarifs, a fourni des informations sur l'état actuel et la suite de la procédure. L'Ordre des médecins a approuvé à l'unanimité la structure des services (nomenclature tarifaire) comme base importante pour un tarif approprié et économiquement calculé. Cette structure de services doit maintenant être négociée avec les partenaires tarifaires. L'objectif est et reste de soumettre une proposition de révision tarifaire au Conseil fédéral en collaboration avec les partenaires tarifaires à la fin de l'année.

Le projet "Coach my Career" a été surpris par son propre succès
Vais-je devenir médecin généraliste ou spécialiste ? Parmi les 45 disciplines spécialisées, laquelle dois-je choisir ? Dois-je me tourner vers la médecine curative ou la recherche ? Il est souvent difficile pour les jeunes médecins de s'orienter dans l'environnement professionnel et d'évaluer les conséquences de leurs décisions. Afin de mieux soutenir les futurs médecins, la FMH (Département des soins et des tarifs hospitaliers), l'Association des médecins assistants et seniors suisses (VSAO), l'Association des médecins hospitaliers seniors de Suisse (VLSS), la mfe Médecins de famille et pédiatres Suisse et l'Association suisse des étudiants en médecine (SWIMSA) ont lancé conjointement le projet "Coach my Career", dans lequel ils sont également soutenus par l'Institut suisse de formation médicale continue (ISFP).

Les femmes médecins suisses mws ont également été impliquées en raison de leur projet de coaching déjà en cours. Le personnel expérimenté du corps médical aide la prochaine génération à trouver un bon chemin vers son avenir professionnel. Le projet s'adresse principalement à deux groupes : Les étudiants en médecine en dernière année d'études et les jeunes médecins assistants et seniors qui sont confrontés à d'importantes décisions de carrière. Mais ce ne sont pas seulement les jeunes professionnels qui bénéficient de la solidarité entre les générations. Les entraîneurs expérimentés apprécient également l'échange et se sont déjà inscrits en grand nombre au projet.

www.fmh.ch

Prix suisse d'éthique : De douces tentations sans faute morale

Coop & Chocolats Halba remportent le Swiss Ethics Award avec leur projet commun "Chocolat durable d'Équateur". Chocolats Halba est aujourd'hui le pionnier du développement durable dans le secteur du chocolat en Suisse. Avec le soutien de sa maison mère Coop, Chocolats Halba a lancé des projets ambitieux de culture durable du cacao. Le projet en Équateur a été récompensé par le Swiss Ethics Award.

Une clinique, des producteurs de chocolat durables, un groupe de communication, une chaîne de magasins de meubles... les quatre projets nominés au Prix suisse de l'éthique 2018 méritaient plus d'attention. (Image : zVg)

Le Prix suisse de l'éthique a été décerné le 26 avril 2018 par le Swiss Excellence Forum dans le cadre de la Conférence sur le leadership éthique au KKL de Lucerne. Le Prix suisse de l'éthique récompense les projets qui établissent de nouvelles normes éthiques dans le domaine des affaires. Après Weleda AG, Coop & Chocolats Halba a remporté le prix avec son projet commun "Chocolat durable de l'Équateur". Parmi les autres nominés figuraient la Clinica Luganese Moncucco, Ikea et Swisscom.

Le chocolat durable

Le projet Coop & Chocolats Halba vise la production durable de cacao et s'attaque ainsi à toute une série de problèmes profondément enracinés. La pauvreté, les petites superficies, les bas prix du marché, les mauvaises infrastructures et le manque de connaissances sont autant de problèmes pour les petits agriculteurs. Le travail des enfants, l'analphabétisme, la malnutrition et l'inégalité des sexes en sont les conséquences.

Dans de nombreuses régions, des écosystèmes intacts sont victimes de la culture du cacao : les forêts tropicales sont défrichées, les plans d'eau sont pollués, l'érosion des sols augmente et la biodiversité est gravement compromise. Les monocultures promettent de meilleurs rendements, mais leur sensibilité aux maladies et aux parasites nécessite l'utilisation de grandes quantités de pesticides. Les plantes sont affaiblies et les rendements sont réduits.

Les jeunes ne voient guère de perspectives dans la culture du cacao. Pour les petits agriculteurs, cela crée un cercle vicieux de désespoir. C'est là qu'intervient le projet Coop & Chocolats Halba.

Le "Chocolat durable de l'Équateur" poursuit des objectifs économiques, écologiques et sociaux : entre autres, l'augmentation du niveau de vie, la biodiversité et l'intégration et la promotion des jeunes agriculteurs. Le projet est basé sur le principe de la "formation des formateurs". Les cultivateurs de cacao (en particulier les femmes et les jeunes) sont formés aux méthodes de l'agroforesterie dynamique.

En tant que Facilitadores, vous transmettez vos connaissances et devenez les ambassadeurs de la culture durable du cacao. Cela jette les bases d'un moyen de subsistance durable pour les petits agriculteurs en Équateur. Le jury a décerné le prix suisse de l'éthique à ce projet, dont l'impact est considérable.

Les noms du jury : Stephan Baer, entrepreneur, Baer-Ammann GmbH, Prof. Dr Hans Ruh, éthicien social, Prof. Dr Markus Huppenbauer, éthicien, Centre pour la religion, l'économie et la politique, Paola Ghillani, directeur général, Paola Ghillani & Friends Ltd, Prof. Dr Peter Schaber, professeur d'éthique appliquée, Université de Zurich, Corina Eichenberger, conseillère nationale, Dr Christoph Weber-Berg, éthicien d'entreprise, Église réformée d'Argovie

www.swiss-excellence-forum.ch

 

 

 

 

 

 

Réseau de gestion des risques sur la fiabilité dans le secteur hospitalier

Le réseau de gestion des risques a une fois de plus captivé les experts en matière de risques lors de la réunion annuelle de 2018 à l'hôpital de Berne. Les hôpitaux - comme les compagnies aériennes ou les centrales nucléaires - sont des organisations dites de haute fiabilité (HRO) et sont particulièrement intéressantes pour les questions de gestion des risques.

Lors de la conférence annuelle du "Risk Management Network", le professeur Bruno Brühwiler a pointé du doigt les points faibles des opérations cliniques. (Image : zVg)

La conférence annuelle du réseau de gestion des risques s'est tenue à l'Hôpital de l'Île de Berne. Le travail d'un hôpital combine étroitement le savoir-faire humain et la sophistication technique, il est complexe et exigeant, ses processus de base sont généralement critiques en termes de temps et ne permettent pratiquement aucune interruption, et il est dangereux : les erreurs peuvent être fatales. Pour que les hôpitaux puissent préserver la vie humaine sans la mettre en danger, l'attention est un élément indispensable de l'action professionnelle. Garantir cette vigilance à tout moment afin de gagner systématiquement en sécurité et de réduire les coûts est essentiellement la responsabilité de la gestion des risques. La tâche est exigeante.

Les quelque 70 participants attendaient avec impatience un programme intitulé "Gestion intégrée des risques à l'hôpital de l'Île de Berne", qui traitait des multiples défis liés à la conception, à la mise en œuvre pratique et au développement de la gestion des risques dans les hôpitaux. Cinq présentations ont exploré les questions clés suivantes : comment la gestion des risques du groupe Insel est-elle mise en place et où existe-t-il un potentiel d'optimisation ? Comment parvenir à une culture de sécurité ouverte dans la pratique médicale quotidienne ? Quels sont les problèmes à maîtriser en matière de technologie médicale fiable, et lesquels en matière de préparation aux situations d'urgence et de crise ? Et enfin : Quels sont les facteurs de succès fondamentaux qui sous-tendent l'"hôpital sûr" ? Où se situe la Suisse dans la comparaison internationale ?

Les risques d'un grand groupe hospitalier

Patrick Egger, responsable de la gestion des risques au sein du groupe Insel, a décrit les nombreuses dimensions et exigences que la gestion des risques d'un groupe de la taille du groupe Insel, qui compte six hôpitaux différents, doit prendre en compte. Si la gestion des risques commerciaux est bien établie, le domaine médical fonctionne encore largement de manière ponctuelle et situationnelle. La poursuite de son développement, et en particulier l'intégration des deux systèmes dans un système global de gestion des risques qui sert d'outil de gestion dynamique, est l'un des principaux défis. Le groupe Insel s'y attaque dans le cadre d'un projet pionnier avec l'agence fédérale de promotion de l'innovation "Innosuisse". Le fait que d'autres grands hôpitaux comme l'hôpital universitaire de Zurich ou l'hôpital cantonal de Saint-Gall travaillent sur des projets similaires indique le potentiel de développement de la gestion des risques cliniques dans le paysage hospitalier suisse.

Gestion de la qualité et de la sécurité cliniques

Les obstacles et les facteurs de succès de la gestion de la sécurité clinique (faire face aux risques que émanent de l'hôpitalcontrairement à la gestion de la sécurité, où l'accent est mis sur la affectant l'hôpital ) ont été au centre de la présentation de Helmut Paula, responsable de la gestion de la qualité et de la sécurité cliniques au sein du groupe Insel. En tant que caractéristique particulière des processus cliniques, il note que le lien entre les erreurs critiques et les événements mortels est moins prononcé que dans les processus de systèmes essentiellement techniques tels que l'aviation. Cela s'explique par les différentes constitutions sanitaires des patients. Toutefois, cela ne doit pas servir d'excuse pour des erreurs cliniques ou même des violations.

Le fait que cela se produise encore est l'expression d'une culture de l'erreur malsaine et coûteuse pour tout le monde. Les changements culturels doivent être mis en œuvre à différents niveaux, avec des règles appropriées au centre.

Norme pour les dispositifs médicaux (EN 80001-1)

Les processus de travail systématiques et basés sur des règles sont déjà une évidence dans la gestion de la sécurité de la technologie médicale, déclare Dieter Egger, chef de la technologie médicale du groupe Insel. Sinon, comment pourrait-on garantir le cycle de vie d'un parc de plus de 13 000 appareils et leur utilisation sûre et opportune dans 40 cliniques, et ce dans un environnement d'innovation constante et de pression permanente sur les coûts ? Des règles importantes découlent non seulement des réglementations légales, mais aussi de l'inventaire complet des risques qui fait partie de la gestion intégrée des risques. À l'ère de la numérisation 2.0, des Big Data, de l'intelligence artificielle ou des biobanques, la norme (actuellement non obligatoire) sur les "Application de la gestion des risques pour les réseaux informatiques contenant des dispositifs médicaux". (EN 80001-1) prend de plus en plus d'importance.

Direction de la clinique de l'Hôpital de l'Île de Berne 

Dans la foulée de l'intéressante Film d'information sur le centre d'urgence de l'Hôpital de l'Ile de Berne Peter Burkhardt, responsable de la gestion des cliniques/Kataplan, note que le nombre de cas du centre d'urgence a considérablement augmenté ces dernières années et, avec environ 46 000 patients en 2016, il se rapproche des limites de capacité des opérations normales. Cependant, en cas d'incident extraordinaire comme un accident majeur, Kataplan doit travailler avec des capacités nettement inférieures, car les patients gravement blessés, par exemple, nécessitent une quantité particulièrement importante de ressources. Des systèmes de triage spéciaux et la mise en réseau avec d'autres hôpitaux sont ici des mesures de gestion prioritaires. Les risques les plus élevés, cependant, sont les interruptions prolongées de l'approvisionnement en électricité, en eau, en téléphonie ou en systèmes TIC. Cela est dû aux capacités de transition limitées du BCM pour ces ressources vitales.

Facteurs de succès dans la gestion des risques cliniques

Bruno Brühwiler, directeur général d'Eurorisk Ltd. et membre fondateur du réseau de gestion des risques, a mis en lumière les facteurs de succès de la gestion des risques cliniques. Sur la base de ses nombreuses années d'expérience dans le domaine du conseil hospitalier et de ses récentes recherches pour le livre "Das sichere Krankenhaus" (Kohlhammer, ISBN 978-3-17-021611-2), qui sera publié à l'automne 2018, il a examiné les éléments critiques des processus cliniques fiables.

Brühwiler a accordé une attention particulière à la culture de la sécurité et de l'erreur. Pour les gestionnaires de risques, cela n'est guère surprenant : les cadres médicaux de haut niveau jouent un rôle formateur en tant que gestionnaires, chefs d'équipe et modèles. En revanche, la position de la Suisse dans les comparaisons internationales en matière de gestion des risques cliniques et de la qualité est étonnante : ici, notre système de santé n'est qu'au milieu du peloton. Les points de départ d'un progrès durable sont, outre la sensibilisation de la direction des hôpitaux médicaux et des associations professionnelles (arguments : sécurité accrue des patients, réduction significative des coûts, avantages concurrentiels), en particulier les conditions cadres institutionnelles, notamment en ce qui concerne l'application du droit.

Toutefois, comme le groupe Insel l'a démontré avec son projet Innosuisse, les hôpitaux peuvent également prendre des mesures en faveur de l'innovation de leur propre initiative. Brühwiler note que "l'établissement de compétences en matière de gestion des risques cliniques n'est pas une marche pour quelques spécialistes, mais un marathon pour toute une organisation".

http://www.netzwerk-risikomanagement.ch

 

Un autre article passionnant du magazine "Management & Quality 04/2018" sur le thème L'influence de l'homme, Risque : "Employés  vous trouverez ici.

 

4ème Forum économique numérique 2018 : Intelligence artificielle vs.

Le 4e Forum économique numérique 2018 (DEF) s'est concentré sur divers aspects et perspectives de l'intelligence artificielle et des réseaux technologiques. Des intervenants expérimentés ont parlé des effets de la numérisation sur les humains. Le public d'experts a reçu des approches et des contributions passionnantes pour de futures applications.

Divers aspects et points de vue sur l'intelligence artificielle (IA) ont dominé le 4e Forum économique numérique 2018 (DEF) au Park Hyatt de Zurich. (Photo : Forum économique numérique)

Lors du 4e Forum économique numérique 2018, une chose était claire : la numérisation est désormais la norme. Toutefois, l'innovation doit être axée sur les personnes et la société. Lukas Sieber, co-fondateur de Mindfire et directeur exécutif pour l'Amérique du Nord de la région du Grand Zurich (GZA), a souligné lors de cet événement que le monde est devenu "haut" sur la chaîne de contrôle et la cryptographie au cours des dernières années.

Mais il ne faut pas être aveugle, la plupart sont de la "camelote". Avec son co-fondateur Pascal Kaufmann, Sieber a présenté le livre blanc récemment publié de Mindfire, un projet à but non lucratif qui vise à décoder le cerveau humain avec les 100 personnes les plus intelligentes dans les années à venir. Mindfire a été fondé pour permettre à la Suisse de prendre la tête du domaine de l'IA et de ne pas laisser le développement à des entités privées ou corporatives.

Les résultats du projet devraient ensuite être mis à la disposition de tous et les licences correspondantes pour les contributions innovantes des participants devraient être refinancées par l'intermédiaire de la COI (chaîne de blocs / prise) d'une manière à valeur ajoutée.

Une banque fortement dépendante de l'IA

Matthias Plattner, responsable de la technologie et de la plateforme d'innovation - Global Financial Intermediaries UBS AG, s'attend à ce que le secteur bancaire soit fortement dépendant des technologies dites "augmentées" à l'avenir. Il a déclaré qu'il était nécessaire de comprendre les risques et d'exploiter les opportunités en conséquence afin de pouvoir fournir aux gens des conseils complets et, surtout, dignes de confiance. Le thème de la confiance a ensuite été abordé par Karsten Stampa, COO/CFO Healthbank Innovation AG :

"Sans confiance, beaucoup de potentiel en matière de santé numérique est gaspillé", a déclaré M. Stampa. La santé numérique pourrait apporter un nombre incroyable d'avantages basés sur des "données en direct de la vie réelle". Toutefois, il a ajouté que si nous devons nous éloigner des systèmes fermés et renforcer la protection des données pour l'utilisateur lui-même, alors la confiance fonctionnera également.

Attention aux Darknet et 007 !
Le Danois Hans Ulrik Staehr, fondateur de MarketScape (Danemark) et co-fondateur de Munit.io, a donné un aperçu impressionnant des processus et des activités illégales (drogues, armes, cybercriminalité) dans le réseau noir caché, grâce à une combinaison de moyens cryptographiques et du navigateur TOR. Darknet est une menace, mais aussi une opportunité pour détecter les processus criminels et la psychologie criminelle.

Dans une présentation efficace, la profileur Suzanne Grieger-Langer a expliqué comment trouver les types 007 et comment éviter les types 08.15. La ressource la plus importante aujourd'hui est la connaissance. La communication et la coopération à un niveau supérieur sont aujourd'hui numériques. Les (00)7 compétences d'orientation, de décision, de concentration, de discipline, d'attention, d'ajustement et d'individualité constituent "Homo Deus", le leader.

Andrew Garrihy, Chief Marketing Officer Consumer Business, Western Europe de la société technologique chinoise Huawei a présenté sa société et sa compréhension de l'intelligence artificielle (IA). "Nous pensons que l'IA doit servir l'humanité", a déclaré Andrew Gar-rihy. Elle devrait contribuer à renforcer le potentiel du cerveau humain.

"A un moment donné, les machines nous dépasseront dans un sens matérialiste", a prédit le professeur Joachim Buhmann de l'ETH Zurich. L'objectif serait de mettre au point des algorithmes d'auto-apprentissage qui explorent la réalité. Patrick Schraut, vice-président de NTT Security chargé du conseil en Europe, a vu la sécurité informatique passer d'une existence de niche à un moteur commercial et à une partie de la chaîne de valeur d'une entreprise. Il a déclaré que la sécurité informatique devenait ainsi un avantage concurrentiel et un facteur de succès en même temps.

Les réseaux neuronaux artificiels changent le monde L'ingénieur en apprentissage profond de NVIDIA LTD, Adam Grzywaczewski, a impressionné le public avec sa présentation sur "La démystification de l'intelligence artificielle". Avec des quantités de données toujours plus importantes, des performances informatiques éminemment améliorées et leur mise en réseau, des réseaux neuronaux artificiels à fort potentiel d'application sont aujourd'hui possibles. Les exemples sont les véhicules autonomes, une meilleure reconnaissance des maladies ou des robots intelligents, a expliqué M. Grzywaczewski.

Ces réseaux neuronaux artificiels changeraient l'économie et la société. En revanche, Thomas Asger Hansen, directeur principal de Big Data, AI & IoT Lab, Grundfos A/S, a estimé que l'IA devrait être utilisée pour augmenter les performances humaines et doit être mise en œuvre par le biais d'un "système intelligent" qui orchestre une variété de paradigmes plutôt que de s'appuyer sur un seul paradigme.

"Notre vision est de simplifier et d'automatiser la maintenance autant que possible - même pour les systèmes complexes - afin que même les profanes puissent effectuer en toute sécurité un certain nombre de tâches complexes", a expliqué M. Hansen.

http://www.digitaleconomicforum.ch

Des informations de qualité sur toutes les applications de santé pertinentes

Les applications de santé sont en augmentation. HealthOn aide à identifier le marché mondial de la santé, qui est confus, des applications médicales et de santé. Les consommateurs et les patients peuvent en tirer profit et créer des offres réellement pertinentes. Un rapport de test et une liste de contrôle.

Il est maintenant possible de comparer la masse presque ingérable d'applications médicales et de santé disponibles dans le monde entier. (Photo : photos de dépôt)

En avril 2018, plus de 800 applications de santé ont été évaluées pour la première fois dans les pays germanophones. À cette fin, des experts en santé numérique ont été recrutés et ont dû examiner des données clés importantes dans le domaine de la santé en ligne pour HealthOn, un portail de comparaison indépendant.

Des offres en langue allemande ont été testées, par exemple des applications pour le diabète, les douleurs dorsales, la pression sanguine et l'asthme, ainsi que des applications qui favorisent un mode de vie sain, comme des applications de relaxation, d'exercice, de nutrition, de vaccination et de prévention. Un test en ligne fournit des informations sur les critères d'évaluation. L'évaluation de la qualité est basée sur des normes scientifiques reconnues pour une bonne information sanitaire (DISCERN, HON-code).

Sous la forme de rapports d'essai de qualité assurée, le portail pour la santé et les applications médicales a maintenant différents niveaux.

Les rapports de test fournissent des informations à ce sujet,

  • ce que les applications de santé et de médecine peuvent faire et
  • les performances des applications en termes de sécurité et de fiabilité. Les utilisateurs peuvent comparer les applications entre elles et sélectionner la plus appropriée App trouver.

Liste de contrôle "Trouver de bonnes applications de santé

HealthOn propose également une liste de contrôle en ligne à des fins d'orientation, avec laquelle les utilisateurs peuvent évaluer le risque individuel de Application santé peuvent juger par eux-mêmes. HealthOn veut sensibiliser les utilisateurs aux points névralgiques qu'ils peuvent vérifier eux-mêmes avant d'utiliser une application de santé et renforcer ainsi la compétence numérique des consommateurs et des patients en matière de santé. C'est la seule façon pour les citoyens d'utiliser les applications médicales et de santé d'une manière autodéterminée et sûre pour leur propre bénéfice.

Application listée sur HealthOn ? Vérification rapide :

Les vendeurs d'applications peuvent utiliser une recherche spéciale sans enregistrement préalable pour savoir si une application est déjà répertoriée sur HealthOn. Les applications dont les fournisseurs fournissent des informations transparentes sur le bien-fondé scientifique des informations sur la santé et la sécurité des données des utilisateurs sont marquées du sceau HealthOn pour les applications de santé fiables.

800 rapports d'essais sur HealthOn - une étape importante

Il n'y a pas moyen de contourner un examen "manuel" des offres, l'ouverture d'applications potentiellement pertinentes et l'examen des contenus et de leurs preuves ainsi que des fonctionnalités et des flux de données par une équipe interdisciplinaire d'examinateurs expérimentés. De nombreuses années d'expérience ont rendu les experts prudemment sceptiques quant à une "rétrospective semi-automatique app store Analyse (SARASA)" comme l'ont récemment annoncé des spécialistes de la médecine interne afin d'obtenir des résultats plus efficaces et durables. Après tout, il s'agit de la sécurité des patients.

Sources :

  1. Applications santé testées, avril 2018 https://www.healthon.de/gesundheitsapps_testberichte
  2. Apprendre des portails du monde entier. http://e-health-com.de/fileadmin/user_upload/dateien/Downloads/EHC_6_2017_Gesundheits_Apps_Lit.pdf
  3.  HealthOn Statistics, avril 2018 https://www.healthon.de/healthon-statistiken
  4. Test en ligne pour les vendeurs d'applications : https://www.healthon.de/app-test_fuer_entwickler
  5. Code d'honneur de HealthOn https://www.healthon.de/ehrenkodex
  6. Structure des rapports de test indépendants de HealthOn. https://www.healthon.de/aufbau-testberichte
  7.  Liste de contrôle des "bonnes" applications santé. https://www.healthon.de/checkliste
  8. L'application est-elle déjà répertoriée ? https://www.healthon.de/app-schon-gelistet
  9. Applications santé avec le label HealthOn : devenez un partenaire de qualité : https://www.healthon.de/gesundheitsapps_qualitaetspartnerschaft
  10. Les internistes examinent et classent les applications de santé. Journal médical allemand, 27 mars 2018