Pas de répit pour les pharmacies

Après deux années marquées par les hauts et les bas de la pandémie Covid-19, les pharmaciens sont désormais confrontés à des pénuries de médicaments qui s'aggravent. Celles-ci concernent actuellement aussi des médicaments standard bon marché. Un bilan et des perspectives.

Si l'on se rendait à chaque fois dans une des pharmacies les plus proches pour un premier triage avec un cas bénin, on pourrait fortement désengorger de nombreux services d'urgence. (Image : pharmaSuisse)

2022 a été une année de transition vers une certaine normalité après deux années marquées par le coronavirus. Les pharmaciens et leurs équipes ont fourni un énorme travail pour répondre aux besoins de la population avec professionnalisme et compétence. Comme dans d'autres secteurs de la santé, le volume de travail dans les pharmacies augmente et la fatigue ainsi que le manque de personnel qualifié se font sentir au sein des équipes.

Après la pandémie - le temps de la pénurie

Depuis plusieurs mois, les équipes officinales sont confrontées à des difficultés dues à des ruptures d'approvisionnement en médicaments. Cette semaine, selon www.drugshortage.ch 781 médicaments (au total près de 1000 emballages différents !) ne sont pas disponibles en Suisse. Cela concerne plus de 361 substances actives. Dans les pharmacies d'hôpital et d'officine, les ruptures d'approvisionnement posent d'énormes problèmes de logistique et de sécurité et mobilisent des ressources humaines considérables. Estimées entre ½ et 1 journée par semaine pour une pharmacie publique, elles ne sont pas prises en charge. Grâce à l'expertise des pharmaciens, des problèmes majeurs peuvent heureusement être évités lorsque le traitement doit être modifié. Dans certains cas, ils peuvent même fabriquer eux-mêmes des médicaments pour pallier les ruptures de stock.

Cette situation, sur laquelle pharmaSuisse, l'organisation faîtière des pharmaciens, attire l'attention depuis plusieurs années, ne cesse de se dégrader. Les autorités ne se saisissent qu'avec réticence de cette problématique, écrit l'association. C'est pourquoi pharmaSuisse participera ce printemps au lancement de l'initiative populaire "Oui à la sécurité de l'approvisionnement médical" dans le cadre d'une large alliance de professionnels et de partenaires du secteur de la santé.

Les pharmaciens - des acteurs du système de santé dont le plein potentiel n'est pas exploité

Les pharmaciens et leurs équipes pourraient rendre des services encore plus précieux dans le système de santé. Cela suppose toutefois que les autorités les intègrent durablement dans le système et ne les appellent pas à l'aide uniquement en cas de crise sanitaire majeure. 

Dans son deuxième paquet de mesures visant à maîtriser les coûts dans l'AOS (assurance obligatoire des soins), le Conseil fédéral a reconnu le potentiel des pharmacies, raison pour laquelle il propose de modifier l'article 25 et d'ajouter un nouvel alinéa à l'article 26 de la LAMal. Cela permettra (enfin) de fournir des prestations prises en charge par l'assurance de base, par exemple dans le domaine de la prévention (par exemple les vaccinations) et des prestations pharmaceutiques, comme l'aide à l'observance du traitement ou l'analyse de médications compliquées. Les prestations mentionnées doivent être efficaces, appropriées et économiques (critères EAE) et il doit être prouvé qu'elles ont un effet de réduction des coûts. Les discussions sur ce deuxième paquet ont déjà commencé au sein de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national. 

En modifiant la loi sur les professions médicales (LPMéd) en 2015 et la loi sur les produits thérapeutiques (LPTh) en 2016, le législateur a contribué à consolider le rôle des pharmacies au sein des soins médicaux de base. "Néanmoins, la population n'est pas encore suffisamment consciente qu'elle peut également bénéficier de conseils médicaux dans les pharmacies. Les pharmaciens disposent des connaissances de base appropriées pour diagnostiquer et traiter les problèmes de santé et les maladies les plus fréquentes. Dans la situation actuelle où les services d'urgence sont surchargés, ils sont en mesure d'effectuer le triage des patients, de leur proposer une solution et de décharger ainsi les services d'urgence et les cabinets de médecins généralistes pour les cas simples. Cela ne fait aucun doute ! " estime Martine Ruggli, présidente de pharmaSuisse. 

La révision de la part de la distribution fait l'objet d'un large consensus

Dans un climat économique tendu où les coûts de la santé ne cessent d'augmenter, principalement pour des raisons sociétales, les médicaments sont régulièrement la cible numéro un. Dans ce contexte, ce sont surtout le prix et la diffusion des génériques ainsi que la part de distribution qui attirent l'attention. Fin 2022, sous l'égide du Département fédéral de l'intérieur (DFI) et de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), un consensus sur la révision de la part de distribution (art. 38 OPAS) a été trouvé entre les fournisseurs de prestations (FMH, APA Association des médecins avec pharmacie de patients, H+ Les Hôpitaux de Suisse, GSASA Société suisse des pharmaciens de l'administration et des hôpitaux, Société suisse des pharmaciens pharmaSuisse) et curafutura, malheureusement sans le soutien de santésuisse. Ce consensus permettra de corriger les incitations négatives et d'augmenter l'utilisation des génériques. Son potentiel d'économie immédiat est estimé à 60 millions de francs, puis potentiellement à 100 millions en augmentant la part des génériques. La balle est maintenant dans le camp du DFI.

Perspectives pour 2023

Les pharmaciens soutiennent les efforts du Conseil fédéral pour freiner l'augmentation des coûts de la santé, a déclaré pharmaSuisse dans sa prise de position adressée aux médias. Ces économies ne passeraient pas par une attaque sur les marges des médicaments bon marché, mais la voie à suivre consisterait clairement à développer les prestations des pharmacies pour les patients. Dans ce sens, pharmaSuisse espère que 2023 sera une année clé pour les pharmacies avec l'assouplissement du corset de la LAMal (art. 25 et 26 du deuxième paquet de mesures) et la révision de la part de distribution.

Dans le domaine de la numérisation du système de santé, il est prévu d'introduire en 2023, en collaboration avec la FMH, une solution nationale pour une ordonnance électronique conforme à la loi, sûre et utilisable dans toutes les pharmacies. La solution visée sera conviviale pour les patients, les médecins et les pharmaciens. Sur la feuille de route de l'organisation faîtière des pharmaciens figurent quelques projets visant à améliorer la connaissance et la perception des services des pharmacies par la population. Ceci dans le but de mieux répartir la charge actuelle du système de soins de base entre les prestataires de soins, de poursuivre la collaboration interprofessionnelle ainsi que de promouvoir les métiers de la pharmacie et d'assurer la relève, tout en offrant des prestations de qualité à la population.

Source : pharmaSuisse

Utiliser des plateformes sans code pour optimiser les données

Les entreprises des secteurs de l'informatique, de la fabrication, de la banque, de la vente au détail, de la santé et du secteur public peuvent utiliser des plateformes No-Code pour collecter, obtenir et analyser des données. Elles peuvent ainsi résoudre des défis commerciaux complexes.

Les plates-formes No-Code conviennent à l'optimisation des bases de données. (Image : Irvin John Mabli / Pixabay.com)

En 2023, chaque entreprise devrait avoir pour priorité d'améliorer sa productivité. Quelle que soit la taille de l'entreprise, la productivité est le carburant de la croissance et de la prospérité. Une productivité élevée signifie que l'entreprise utilise ses ressources le plus efficacement possible. Les entreprises les plus productives ont compris qu'elles pouvaient utiliser des technologies et des logiciels innovants, tels que les plateformes "no code", pour collecter, obtenir et analyser des données et résoudre ainsi des défis commerciaux complexes. Grâce à l'approche modulaire simple du No-Code, les tâches complexes sont réalisées en quelques semaines plutôt qu'en mois ou en années. Toutefois, cet avantage ne peut être exploité que si les données importantes sont disponibles dans toute l'entreprise et dans toutes les équipes. C'est là qu'intervient le logiciel de base de données No-Code. 

L'efficacité et l'adaptabilité sont au premier plan

Les données devenant de plus en plus une marchandise, leur utilisation évolue également. La libre circulation des données profite aussi bien aux entreprises du secteur technologique et numérique qu'à celles des secteurs traditionnels tels que la fabrication, la banque, la vente au détail, la santé et le secteur public. Presque tous les secteurs dépendent de la capacité à échanger des données entre les équipes ou à les analyser en temps réel, car il s'agit d'une condition fondamentale pour leurs opérations quotidiennes. "Compte tenu du contexte économique tendu en 2023, la productivité est devenue encore plus importante pour les entreprises dont les budgets et les ressources sont limités. Dans ce contexte économique, les entreprises doivent privilégier l'efficacité et l'adaptabilité afin d'augmenter la productivité et de trouver de nouvelles opportunités de réduction des coûts, tout en restant innovantes pour garder une longueur d'avance sur la concurrence", explique Olivier Maes, cofondateur et CRO de Baserow, une start-up open source de bases de données et de plateformes no-code basée à Amsterdam.

Optimisation des données et plus encore

Comment les entreprises peuvent-elles donc démocratiser les données et l'innovation dans toute l'entreprise et améliorer la productivité en 2023 ? Pour ce faire, les trois points suivants peuvent être envisagés :

  1. Impliquer toutes les équipes : Il est encore rare de trouver une véritable culture du partage des données dans les entreprises. C'est notamment le cas pour le partage de données et d'informations en dehors d'un service spécifique et, a fortiori, pour la collaboration avec des partenaires externes. Les entreprises modernes doivent pourtant penser différemment les données et la collaboration.
    Les entreprises les plus innovantes en 2023 reconnaissent que la création d'une culture de données ouvertes pour tous les employés de l'entreprise et les partenaires externes participants permet d'obtenir des informations plus précieuses afin d'améliorer les performances et la productivité. Les applications sans code et à code réduit permettent un échange de données qui permet aux entreprises, aux partenaires et aux employés non techniciens de créer des flux de travail personnalisables et des fonctions de base de données qui répondent à tous les besoins de l'entreprise.
    Bien entendu, les entreprises ont de bonnes raisons de protéger leurs données et leur propriété intellectuelle. Les plateformes sans code offrent des options de sécurité de niveau professionnel pour la gestion des droits d'accès des utilisateurs et des fonctions d'auto-hébergement. Ces options de sécurité facilitent l'accès aux données tout en protégeant les informations. Les administrateurs peuvent limiter qui peut voir quels ensembles de rôles spécifiques aux données. Il est possible de créer des ensembles de données pour des groupes de travail spécifiques sans devoir accéder à plusieurs plates-formes et sources de bases de données. "En substance, la combinaison de cultures de données ouvertes et de solutions de base de données sans code est un moyen rapide et efficace de stimuler l'innovation et d'améliorer la productivité dans tous les départements", poursuit Olivier Maes, cité au début de l'article. 
  2. Mettre un terme à la prolifération des SaaS : Depuis la pandémie, le nombre moyen d'applications Software-as-a-Service (SaaS) utilisées par les entreprises du monde entier a augmenté de manière spectaculaire. Statista a découvert que les entreprises utiliseront en moyenne 110 solutions SaaS en 2021. Cela représente une augmentation de 38% l'année dernière et une hausse de 1 275% depuis 2015. Cette augmentation du SaaS crée un important point aveugle pour de nombreuses organisations, en particulier pour l'équipe informatique. Trop souvent, les outils SaaS sont utilisés de manière isolée, sans intégrer les processus ou les données. Différents secteurs d'activité ou départements utilisent des applications différentes pour leurs besoins spécifiques. Il en résulte des silos de données auxquels les autres départements n'ont pas accès.
    L'introduction continue de solutions SaaS risque de devenir incontrôlable. De nombreuses équipes sont régulièrement submergées par les centaines d'applications et d'outils dont elles ont besoin pour travailler. De nombreuses entreprises disposent de plusieurs applications et options pour le partage de fichiers, la communication, la collaboration et la gestion de la productivité. Il en résulte que différents services de l'entreprise travaillent avec des données incomplètes ou incohérentes. "La prolifération des SaaS se traduit par des budgets gonflés, sans parler de l'impact sur la gestion du stockage des fichiers, des mots de passe, des versions, des flux de travail ainsi que des rôles et des responsabilités qu'entraîne l'ajout ad hoc de dizaines, voire de centaines d'applications à l'informatique d'une entreprise", explique Olivier Maes plus en détail. 
  3. Utiliser des plateformes sans code : Une plate-forme de base de données sans code, combinée aux produits logiciels existants, offre aux utilisateurs une source d'information unique sur le front-end. L'utilisation d'une solution de base de données personnalisée aide les services à rassembler les ensembles de données liés de toute l'entreprise - ventes, opérations, marketing, R&D, développement de produits et ressources humaines - sur une plate-forme centrale afin d'améliorer considérablement l'efficacité et les performances. Tous les départements de l'entreprise ont ainsi la flexibilité d'alimenter en données d'autres applications logicielles et processus commerciaux. Cela réduit les coûts de gestion de plusieurs fournisseurs et élimine la validation et la récupération manuelles des données. Plus important encore, ces plateformes peuvent être développées rapidement et efficacement afin de répondre à chaque entreprise et à ses besoins complexes.
    "Empêcher la formation de silos de données doit être une priorité pour les entreprises en 2023. Avec la libre circulation des données et des connaissances, il est plus facile de mettre en œuvre avec succès les initiatives de transformation numérique dans les organisations modernes et de faire passer les entreprises au niveau supérieur. Dans une base de données sans code, l'accent est mis sur la capacité des utilisateurs non techniques à créer leur propre base de données pour structurer les informations et collaborer efficacement", conclut Olivier Maes. 

Source : Baserow

Cybersécurité : connaissances et prévisions pour une année 2023 pleine de défis

En 2022, de nombreuses violations graves de la protection des données et cyberattaques ont tenu en échec les équipes de sécurité du monde entier. Bien que les entreprises aient pu réagir plus rapidement à l'augmentation des activités des cybercriminels, les groupes ont toujours du mal à protéger suffisamment leurs actifs contre les cybercriminels.

L'année 2023 sera également une année de défis en matière de cybersécurité. (Image : VMware)

Les 12 derniers mois ont été marqués par plusieurs exemples marquants de cyberattaques et de violations de la protection des données : Toyota a subi une violation de données, car un tiers a pu accéder à un serveur de l'entreprise en utilisant des données d'accès obtenues à partir du code source publié par un tiers sur GitHub. Cisco a également confirmé une cyberattaque après que les données de connexion d'un employé ont été compromises et que le pirate a été observé en train d'utiliser des comptes machine pour l'authentification privilégiée et le déplacement latéral dans l'environnement. Ces violations, favorisées par des stratégies latérales, des attaques de phishing de masse et des ransomwares sophistiqués, ont considérablement ébranlé la sécurité du réseau. En faisant le bilan de l'année écoulée, il est certes important de reconnaître les nombreuses réussites des équipes de sécurité, mais il faut également tirer des leçons des violations de sécurité retentissantes, selon Chad Skipper, Global Security Technologist chez VMware. Selon lui, l'année à venir sera marquée par ces cinq défis clés pour les équipes de cybersécurité des entreprises :

1. Tactiques d'évasion innovantes d'Instincts Tackle

L'innovation dans la réponse aux menaces a été le domaine de croissance le plus remarquable dans le secteur en 2022. Le Global Incident Response Threat Report (GIRTR) de VMware a révélé que les professionnels de la cybersécurité utilisent activement de nouvelles techniques, telles que les patchs virtuels, pour répondre aux incidents et lutter contre les activités cybercriminelles. Bien que les acteurs actuels de la menace disposent d'un portefeuille impressionnant de tactiques de contournement, l'enquête a révélé que la majorité des cybercriminels ne passent que quelques heures (43 %) ou minutes (26 %) sans être détectés dans l'environnement cible. Étant donné que le temps de réaction aux menaces est essentiel pour la défense du réseau, il est très important pour la protection des systèmes de traiter d'égal à égal avec les acteurs rusés de la menace. L'utilisation de tactiques innovantes pour mettre à jour les techniques de réponse est le premier point de départ pour stopper les intentions malveillantes avant qu'elles ne s'aggravent - et l'un de ceux sur lesquels il faut se concentrer en 2023.

2. le nouveau champ de bataille

On ne peut pas arrêter ce que l'on ne voit pas, et les mouvements latéraux au sein d'un environnement constituent un champ d'attaque de plus en plus important pour les équipes de sécurité, puisqu'ils sont à la base d'un quart des attaques signalées dans le GIRTR de VMware. Cette année, ces techniques d'infiltration ont souvent été négligées et sous-estimées par les entreprises. Rien qu'en avril et mai de cette année, près de la moitié des attaques contenaient un événement de mouvement latéral, la plupart impliquant l'utilisation d'outils d'accès à distance (RAT) ou l'utilisation de services existants tels que le protocole de bureau à distance (RDP) ou PsExec. On peut s'attendre à ce que les cybercriminels continuent à utiliser le protocole de bureau à distance en 2023 pour se faire passer pour des administrateurs système. En vue de la nouvelle année, les RSSI doivent donner la priorité à l'intégration de l'EDR et du NDR afin de protéger les centres de données, les points d'accès et les infrastructures critiques que les pirates peuvent infecter dès qu'ils infiltrent les barrières externes.

3. les API non surveillées

L'année prochaine, il faudra également observer l'évolution des tactiques de premier accès avec lesquelles les cybercriminels tentent de prendre pied dans les entreprises. L'un des principaux objectifs d'un tel accès est de mener des attaques API agressives sur les infrastructures modernes et d'exploiter les points faibles de la charge de travail au sein d'un environnement. La majeure partie du trafic de données au sein de ces applications modernes est souvent du trafic API non surveillé. Cela favorise les mouvements latéraux, car une fois qu'ils ont pénétré dans l'environnement, les cybercriminels continuent d'utiliser des techniques d'évitement pour contourner la détection des VDI, des VM et des applications traditionnelles. Ces techniques d'accès initiales deviennent de plus en plus attrayantes pour les acteurs malveillants qui sont conscients des limites de surveillance des entreprises et qui vont rechercher des vulnérabilités.

4. les fakes profonds

Cette année, les attaques par deepfake ont fortement augmenté. Les deepfakes se sont étendus de l'industrie du divertissement à l'économie et aux entreprises. En effet, deux tiers (66 %) des entreprises ont signalé avoir subi une attaque par deepfake au cours des 12 derniers mois. En raison de cette technologie, les équipes de sécurité doivent faire face à de fausses informations et à des fraudes à l'identité visant à compromettre l'intégrité et la réputation d'une entreprise. Les attaques de type "deepfake", identifiées dans les e-mails, les messages mobiles, les enregistrements vocaux et les médias sociaux, sont suffisamment souples pour devenir l'arme préférée des fraudeurs.

L'année prochaine, le nombre de deepfakes continuera d'augmenter. Les entreprises doivent prendre des mesures proactives pour réduire le risque d'être victime d'une escroquerie par deepfake en investissant dans des logiciels de détection et en formant leurs employés afin qu'ils soient en mesure de détecter les deepfakes.

5. le gros bouton rouge (numérique)

Les infrastructures critiques s'apprêtent à vivre une année de vulnérabilité, car les outils de la cybercriminalité vont sans aucun doute se développer au-delà des frontières. La majorité (65 %) des répondants au GIRTR de VMware ont indiqué que l'augmentation des cyberattaques était liée à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. L'offensive numérique de la Russie a marqué le début d'une nouvelle ère de guerre visant à saper les services industriels essentiels et à paralyser les infrastructures telles que les réseaux électriques. La volonté de l'Ukraine de réagir aux menaces est essentielle pour sa défense, et les cybertactiques deviendront sans aucun doute un élément central des conflits militaires modernes. La cyber-guerre met donc en évidence le fait que la vigilance est l'alpha et l'oméga d'une stratégie de cybersécurité efficace.

Camp d'entraînement de sécurité pour 2023

Chad Skipper conclut : "Même si nous nous dirigeons vers une nouvelle année, l'objectif principal des cybercriminels reste le même : obtenir la clé de l'entreprise, voler les données d'accès, se déplacer latéralement, acquérir des données et ensuite les monnayer. Pour améliorer l'efficacité de la défense à l'avenir, les équipes de sécurité doivent se concentrer de manière globale sur les charges de travail, examiner le trafic intrabande, intégrer la NDR avec Endpoint Detection and Response EDR, adopter des principes de confiance zéro et effectuer une recherche continue des menaces. Ce n'est qu'avec ce guide complet que les entreprises pourront donner à leurs équipes de sécurité les moyens de relever les défis à venir".

Source : VMware

Polluants dans les bâtiments : il ne faut pas s'en priver

Dans les immeubles de plus de 30 ans, on trouve souvent des substances nocives. Tant qu'aucun travail n'est effectué sur les éléments de construction concernés, il n'y a généralement pas de risque direct pour les utilisateurs du bâtiment. En revanche, si des travaux de transformation ou de rénovation sont prévus, un contrôle préalable des substances nocives est nécessaire - il en va de même avant l'achat d'un bâtiment ancien.

Rénovation de bâtiments anciens : les anciennes colles à ciment, revêtements de sol, enduits et autres peuvent contenir des substances nocives problématiques. (Image : Dirk (Beeki®) Schumacher / Pixabay.com)

On est toujours plus intelligent après coup - ce proverbe s'applique également à certains matériaux de construction qui étaient très appréciés autrefois - quand on ne savait pas encore mieux - mais qui sont aujourd'hui considérés comme des polluants. Sur la liste de ces matériaux, on en trouve quelques-uns qui sont encore utilisés dans de nombreuses maisons anciennes. "En règle générale, on peut partir du principe qu'une bonne moitié des bâtiments construits avant 1990 contiennent des substances nocives délicates", explique Roger Achermann, propriétaire d'Achermann Bau und Sanierung AG à Winterthour. L'entreprise est active dans le domaine de l'assainissement des polluants depuis 1985. L'année 1990 est considérée comme une limite en ce qui concerne les polluants du bâtiment, car c'est à partir de cette date que l'utilisation de l'amiante, particulièrement dangereuse, a été interdite dans notre pays. Outre l'amiante, les polychlorobiphényles (PCB) et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) font partie des matériaux délicats utilisés dans les bâtiments d'habitation. Les PCB se trouvent par exemple dans les masses d'étanchéité des joints sur les façades, dans les peintures pour sols de cave ou dans les surfaces peintes ignifuges. Quant aux HAP, on les trouve dans les produits contenant du goudron, par exemple dans les vieux cartons de toiture ou les peintures au goudron des isolations en liège des fenêtres. L'amiante se trouve par exemple dans les bardeaux de toitures et de façades, comme élément de tuyauterie ou dans les enduits, les colles à base de ciment pour les carreaux de céramique, les tableaux électriques et sur la face inférieure des revêtements de sol synthétiques. "Dans les faits, on peut rencontrer de l'amiante partout dans une maison", explique le spécialiste Achermann. Ces trois polluants ont un point commun : tant que les matériaux qui les contiennent ne sont pas traités ou endommagés, ils ne libèrent généralement pas de substances nocives.

Vérification avant l'achat

En revanche, ils deviennent un sujet de préoccupation lors de travaux de rénovation et de transformation. Et il faut aussi y faire attention lors de l'achat d'une maison de plus de trente ans : Lorsqu'on achète un bâtiment ancien, on prévoit en général de le modifier. Si l'on découvre des substances nocives, cela peut rapidement coûter cher. "Le désamiantage professionnel de dix mètres carrés de carrelage dans une salle de bains, par exemple, coûte rapidement entre 3 000 et 5 000 francs", explique Roger Achermann. Des coûts qu'il faut ensuite payer en plus de la rénovation en tant que nouveau propriétaire. "Lorsque nous conseillons des clients avant l'achat d'un bâtiment ancien, nous recommandons toujours de faire effectuer une analyse professionnelle des polluants du bâtiment", explique Veronika Harder, conseillère en maîtrise d'ouvrage de Zurich/Eglisau et membre du comité de la Chambre des conseillers en maîtrise d'ouvrage indépendants. Selon le nombre d'échantillons à prélever à cet effet, cela coûte rapidement entre cent et mille francs, mais permet de sécuriser le budget et présente éventuellement un autre avantage : s'il n'y a que peu d'acheteurs potentiels pour le bien immobilier, il est également possible d'inclure les coûts attendus pour l'assainissement des substances nocives dans la négociation du prix d'achat.

Polluants : contrôle avant la rénovation

Les personnes qui possèdent un bien immobilier construit avant 1990 sont également concernées par les polluants. Si des travaux de transformation ou de rénovation sont prévus, un contrôle des polluants est également indispensable. Si l'on n'est pas sûr des substances nocives, on joue avec la santé de tous les habitants et celle des ouvriers, car les substances nocives libérées, comme les fibres d'amiante, sont facilement inhalées et peuvent se répandre dans toutes les pièces. Si un permis de construire est nécessaire pour une transformation, l'analyse des polluants est en outre prescrite par les autorités. Si l'on confie les travaux de construction à des professionnels, ceux-ci exigent généralement des analyses préalables pour les immeubles concernés, indépendamment des directives des autorités. "Les entreprises sérieuses n'effectuent pas de travaux dans les bâtiments anciens sans être sûres que toutes les substances nocives ont été éliminées. Car les entrepreneurs sont responsables de la santé de leurs collaborateurs et peuvent aussi être sanctionnés par la SUVA en cas d'infraction", explique Roger Achermann, spécialiste de la décontamination. La recherche des substances nocives ne nécessite pas toujours l'intervention d'un spécialiste. Si l'on souhaite par exemple simplement arracher un vieux revêtement de sol synthétique, on peut effectuer soi-même l'échantillonnage à l'aide de kits d'échantillonnage spéciaux disponibles sur Internet. De plus, les coûts de l'élimination par un professionnel ne doivent pas toujours être aussi élevés que dans l'exemple de la salle de bains mentionné plus haut. Les éléments de construction contenant des substances nocives, qui ne sont fixés que par des vis, peuvent souvent être démontés par un artisan avec les précautions nécessaires et éliminés conformément aux directives en vigueur. La SUVA a également défini les matériaux à utiliser dans des fiches techniques auxquelles les artisans se réfèrent. Et même si, sur la base des résultats des analyses, un assainissement plus important des substances nocives par des spécialistes s'avère nécessaire, le prix en vaut plusieurs fois la peine - car il s'agit en fin de compte de la santé de toutes les personnes concernées.

Informations complémentaires

Informations sur l'amiante auprès de l'Office fédéral de la santé publique : www.abestinfo.ch

Conseil en matière de construction d'immeubles : Chambre des conseillers en maîtrise d'ouvrage indépendants www.kub.ch

Tirer des conclusions sur la qualité des circuits imprimés avec l'IA et l'AOI

L'usine d'électronique Limtronik dans le Limbourg allemand mise sur une production numérisée. Outre l'optimisation des processus, l'entreprise met l'accent, dans ses mesures de numérisation, sur la collecte et l'analyse des données afin d'améliorer la qualité. Pour cela, l'entreprise utilise par exemple les technologies d'inspection optique automatique (AOI) de Koh Young. Cela permet de tirer des conclusions, entre autres, sur la qualité des circuits imprimés et de réduire les erreurs.

Limtronik utilise des systèmes SPI et AOI de Koh Young dans la fabrication, notamment
pour évaluer la qualité des circuits imprimés. (Source de l'image : Limtronik/SmartRep)

L'entreprise Limtronik, basée à Limburg an der Lahn (Allemagne), est un partenaire Joint Development Manufacturing (JDM) et un expert en Electronic Manufacturing Services (EMS). L'entreprise accompagne ses clients depuis le développement du produit jusqu'au produit final prêt pour la production en série. L'entreprise se concentre sur le développement et la fabrication de modules électroniques ainsi que de systèmes sur mesure pour ses clients. "La prévention des erreurs et la sécurité de la qualité sont des priorités absolues pour nous en tant qu'usine électronique. De plus, nous devons respecter les normes correspondantes dans certains secteurs. C'est pourquoi nous mettons en œuvre la traçabilité depuis quelques années déjà. Le fait que toutes les données de production soient saisies, documentées et analysées permet de disposer d'une base de données idéale pour développer, par exemple, des circuits de régulation automatisés afin d'éviter les erreurs dans le processus de production", explique Gerd Ohl, directeur de l'entreprise.

Limtronik assure la traçabilité grâce à un Manufacturing Execution System (MES) du fabricant iTAC ainsi qu'à deux étiqueteuses laser de la maison SmartRep. Ceux-ci permettent de marquer chaque carte de circuit imprimé avec un numéro de série propre à l'entreprise. Le marqueur laser est relié au MES. La ligne de production ne fonctionne que lorsque tous les produits ont été marqués au laser sans erreur par le laser et que les codes ont été attribués. En cas de divergence, la ligne est entièrement verrouillée.

Systèmes d'inspection 3D pour la détection des défauts et l'optimisation des processus

Outre les marqueurs laser, les systèmes d'inspection tels que les systèmes SPI et AOI de Koh Young contribuent à l'automatisation et à l'assurance qualité dans la maison Limtronik. Les solutions Koh Young sont proposées et mises en œuvre par SmartRep en tant que partenaire de service.

Les systèmes d'inspection 3D de Koh Young ne visent pas seulement la simple détection des défauts, mais aussi le contrôle et l'optimisation de l'ensemble du processus. "Le processus d'impression de la pâte à braser est le plus important pour nous. Si l'impression n'est pas correcte, nous recevons immédiatement un feed-back du Koh Young SPI et pouvons arrêter et améliorer le processus en conséquence", explique Dieter Jung, responsable de la technologie chez Limtronik.

Deux systèmes Koh Young SPI sont déjà en service depuis 2011. Un troisième système a été ajouté récemment. En 2022, l'usine d'électronique a également introduit trois solutions AOI de Koh Young, passant ainsi d'une technologie d'inspection 2D à une technologie 3D. L'AOI assure la représentation du contrôle qualité de la ligne complète. Elle suit les résultats de l'inspection sur l'ensemble des circuits imprimés et verrouille le processus en cas de mauvais placement - ce qui permet d'éviter les erreurs de série. L'AOI enregistre ses données dans la base de données MES. À la fin du processus, toutes les données relatives à un identifiant unique peuvent être consultées via la base de données.

Réduction massive des pseudo-erreurs

La solution AOI de Koh Young va toutefois bien au-delà de la détection des erreurs et du verrouillage des processus. Grâce à des analyses de tendances et des histogrammes, il est possible de comprendre l'origine des erreurs et de prendre des mesures préventives. De plus, Limtronik peut désormais effectuer des analyses en temps réel grâce à l'exploitation des données avec KSMART. L'intelligence artificielle est utilisée pour la programmation : les composants inconnus ne doivent plus être ajoutés manuellement à la bibliothèque de composants, mais sont appris par le système lui-même grâce à l'auto-programmation de Koh Young à l'aide de l'intelligence artificielle.

"En passant à la technologie Koh Young 3D AOI, nous avons pu réduire nos pseudo-défauts jusqu'à 70-80 pour cent. Nous économisons ainsi des efforts et des ressources qui peuvent être utilisés pour des tâches importantes dans d'autres domaines", explique Dieter Jung, qui poursuit : "Grâce aux solutions de Koh Young, nous avons sensiblement amélioré la satisfaction de nos collaborateurs ainsi que la qualité de la production".

Source et informations complémentaires : Limtronik GmbH

Les cyberattaques font-elles désormais grimper le cours des actions du secteur de la sécurité informatique ?

La numérisation n'a pas seulement ouvert de nouvelles possibilités à l'économie, mais aussi à la criminalité. Au fil des années, le cercle des victimes de ces attaques s'est particulièrement modifié : Alors qu'au début, les particuliers étaient les plus touchés, le nombre d'attaques criminelles contre les entreprises et les institutions publiques a augmenté. Le risque de devenir soi-même une victime augmente - et le secteur de la cybersécurité se développe ? Le cours des actions des entreprises de sécurité informatique va-t-il augmenter ?

Les cyber-attaques entraînent-elles un boom du secteur de la sécurité informatique ? Shanna Strauss-Frank, porte-parole pour la Suisse de la société d'investissement Freedom Finance Europe, donne son avis sur la question. (Image : Freedom Finance)

La guerre en Ukraine ne s'arrête pas au sol, elle se poursuit numériquement - il y a en même temps une cyberguerre. Au cours de cette période, les cyberattaques et la diffusion de fausses informations ont augmenté de manière fulgurante. Cela a également entraîné une augmentation de la demande de services de sécurité informatique. Cela laisse supposer que : Le secteur de la sécurité informatique est en plein essor et le cours des actions augmente. Shanna Strauss-Frank, porte-parole pour la Suisse de la société d'investissement Freedom Finance Europe, explique quelles sont les entreprises et les actions importantes dans le domaine de la sécurité informatique, comment elles se comportent et pourquoi l'innovation domine le secteur. 

Multiplication des cyberattaques après le début de la guerre en Ukraine

Chaque entreprise est tôt ou tard victime d'une cyberattaque, prévient l'association allemande du secteur informatique Bitkom. Si les dommages qui en résultent s'élevaient à 103 milliards d'euros en 2018/19, ce montant a presque doublé en 2022 pour atteindre 203 milliards d'euros.[1] Au troisième trimestre 2022, les attaques globales ont augmenté de 28 % par rapport à l'année précédente. Le 27 février, trois jours après le début officiel de la guerre en Ukraine, Check Point Research a annoncé une augmentation de 196 % des cyberattaques contre le secteur militaire et gouvernemental ukrainien.[2] Mais les attaques liées à la guerre n'ont pas été les seules à marquer l'année dernière. Selon un rapport d'IBM, les entreprises qui utilisent l'intelligence artificielle et l'automatisation pour détecter les menaces et les failles potentielles ont vu le cycle d'une violation de la protection des données diminuer de 74 jours et ont pu économiser en moyenne trois millions de dollars de plus.[3] Ces évolutions indiquent que le besoin de cyberdéfense deviendra de plus en plus central dans les entreprises au cours des prochaines années.

Les cyber-actions ne sont affectées qu'à court terme par la meltdown technologique

Comme de nombreuses autres valeurs technologiques, les actions du secteur de la cybersécurité ont connu une forte demande ainsi qu'une croissance du marché dans la phase initiale de la pandémie de coronavirus, comme l'explique Strauss-Frank : "Avec le passage à des formes de travail numériques, les préoccupations concernant la nécessité de mesures de cybersécurité ont augmenté". Mais ces derniers mois, la situation s'est inversée : les attentes des investisseurs n'ont pas été satisfaites, la Fed a relevé son taux directeur et les entreprises du secteur technologique ont vu leur chiffre d'affaires et leur cours s'effondrer. Les valeurs de la sécurité informatique seront-elles affaiblies par cette évolution ? Strauss-Frank : "Les actions de cybersécurité font partie du segment des valeurs de croissance et sont les premières à souffrir d'une hausse des taux d'intérêt. Malgré le ralentissement temporaire, elles peuvent être intéressantes à long terme, car la faiblesse actuelle crée des opportunités pour construire des positions. Et si les marchés boursiers se redressent de manière générale, les valeurs de croissance peuvent faire partie des leaders".

La complexité croissante pourrait freiner l'envolée

Ainsi, selon Strauss-Frank, on peut s'attendre à ce que le marché mondial de la cybersécurité croisse à un taux de croissance annuel moyen de 8,9 % entre 2022 et 2027 - pour atteindre une valeur de 266 milliards de dollars d'ici là. Mais Strauss-Frank met en garde : "On peut s'attendre à ce que les cyber-attaques deviennent plus complexes dans les années à venir. Cela pose de nouveaux défis à la mise en œuvre des solutions de sécurité et pourrait entraver la croissance du marché". L'évolution future du marché dépend aussi fortement des tensions politiques et sociales. Les piratages informatiques lors des élections américaines de 2020 et la grave augmentation des cyberattaques dans le secteur de la santé suite à la pandémie en sont des exemples.

L'innovation comme stratégie de survie élémentaire

La question se pose également de savoir si, sur le cybermarché, comme dans le secteur technologique, certains grands acteurs parviennent à dominer le marché. "Il y a certainement quelques grands acteurs bien établis, mais on trouve aussi un nombre considérable de petites entreprises spécialisées qui réussissent en se concentrant sur certains secteurs du marché avec des produits et des services innovants", estime Strauss-Frank. Dans ce secteur, il est essentiel de suivre les dernières tendances, d'identifier les menaces potentielles à venir et d'innover en permanence afin de garder une longueur d'avance sur la concurrence. Pour les entreprises établies, cela peut représenter un défi si leurs processus sont dépassés. Des fournisseurs de cybersécurité plus petits et plus agiles pourraient réagir plus rapidement aux évolutions. C'est la raison pour laquelle, par exemple, le grand acteur du marché de la sécurité en nuage Palo Alto Networks a racheté ces dernières années plus d'une douzaine de jeunes développeurs en nuage.

Fournisseurs et actions de cybersécurité importants

Tant pour les particuliers que pour les organisations, la cybersécurité est une nécessité croissante et les mesures de sécurité efficaces sont devenues une priorité. "Les particuliers utilisent donc de plus en plus souvent des logiciels antivirus ou des VPN. Les services basés sur le cloud pour protéger ses propres appareils, comme par exemple un gestionnaire de mots de passe, sont également appréciés dans ce domaine. Les entreprises, en revanche, ont souvent besoin de mesures de sécurité plus complexes", explique Strauss-Frank, en faisant référence à d'autres actions de cybersécurité qui méritent d'être mentionnées : "En termes de chiffre d'affaires, outre Palo Alto Networks, le fournisseur de logiciels Fortinet est également l'une des entreprises de sécurité informatique les plus rentables. Les deux entreprises prévoient une croissance à deux chiffres de leur chiffre d'affaires pour les années à venir". Selon Strauss-Frank, CrowdStrike Holding et Zscaler sont également des fournisseurs de cloud avec du potentiel. Elle conclut en ajoutant : "Le logiciel de gestion des identités d'Okta pourrait être très demandé dans un monde de plus en plus mobile et basé sur le cloud".

Sources :

[1] https://www.bitkom.org/Presse/Presseinformation/Wirtschaftsschutz-2022#item-16370-close

[2] https://blog.checkpoint.com/2022/10/26/third-quarter-of-2022-reveals-increase-in-cyberattacks/

[3] https://www.ibm.com/reports/data-breach

 

Baromètre des risques Allianz 2023 : La crise énergétique, "étoile montante de l'année

Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS) a publié pour la 12e fois son enquête annuelle sur les principaux risques commerciaux dans le monde, à laquelle ont participé plus de 2.700 personnes. Dans ce "hit-parade" des risques, les catastrophes naturelles et le changement climatique sont en recul cette année, tandis que les craintes d'une crise énergétique augmentent.

Le "hit-parade" actuel des risques au niveau mondial. (Image : AGCS)

L'Allianz Risk Barometer 2023 est placé sous le signe de la continuité et du changement : les cyberincidents et les interruptions d'activité sont considérés comme des risques majeurs dans le monde entier. deuxième année consécutive comme les plus grands risques commerciaux dans le monde (les deux avec 34% de toutes les réponses). Ils sont suivis en troisième position par les évolutions macroéconomiques telles que l'inflation, la volatilité des marchés financiers et la menace de récession. En Suisse, c'est surtout la crise énergétique qui préoccupe de plus en plus les entreprises, le risque s'est hissé directement à la deuxième place avec 48% - avant même l'interruption d'exploitation, qui a longtemps occupé la tête du classement. En revanche, les catastrophes naturelles (de la 3e à la 6e place) et les risques liés au changement climatique (de la 6e à la 7e place) ont reculé dans le classement mondial. Il en va de même pour le déclenchement d'une pandémie (de la 4e à la 13e place) - avec la disponibilité des vaccins, les restrictions Covid 19 ont été largement levées dans la plupart des pays. Les risques politiques et la violence sont passés à la 10e place, tandis que le manque de main-d'œuvre qualifiée est passé à la 8e place. Les modifications de la législation et de la réglementation restent un risque pertinent à la 5e place, tandis que le feu/explosion recule de deux positions pour se retrouver à la 9e place.

Les cyberincidents se classent à nouveau au premier rang en Suisse

En ce qui concerne la Suisse, les soucis liés aux cyberincidents arrivent en tête du classement, comme l'année dernière, avec 57% de réponses. Mais les discussions sur la pénurie d'électricité n'ont pas non plus manqué d'avoir un impact : ainsi, les risques énergétiques, nouvelle catégorie de l'Allianz Risk Barometer, sont entrés directement en deuxième position avec 48%. L'interruption d'activité, qui a été pendant de nombreuses années la plus grande préoccupation des entreprises, est reléguée à la troisième place avec 41% de réponses. Les risques politiques et la violence, également une nouvelle catégorie, sont déjà au 4e rang (20%), suivis par les changements de législation et de réglementation (18%) et les catastrophes naturelles (18%). A l'autre bout de l'échelle, la crainte des conséquences du changement climatique se classe 10e, tandis que l'apparition d'une pandémie ne fait plus partie du top 10 des plus grands risques d'entreprise en Suisse.

Le top 10 des risques vus par les entreprises suisses. (Graphique : AGCS)

L'Allianz Risk Barometer 2023 révèle des entreprises en permaculture

Joachim Müller, CEO d'AGCS, commente les résultats : "Pour la deuxième année consécutive, l'Allianz Risk Barometer montre que les entreprises se considèrent actuellement comme les plus exposées aux cyber-incidents et aux interruptions d'activité. Parallèlement, elles considèrent l'inflation, la menace de récession et la crise énergétique comme des menaces immédiates pour leurs activités. Les entreprises - surtout en Europe et aux États-Unis - s'inquiètent de la 'permacrise' persistante résultant des conséquences de la pandémie et de l'impact économique et politique de la guerre qui se poursuit en Ukraine. La situation actuelle est un test de stress pour toute entreprise. La bonne nouvelle est qu'en tant qu'assureur, nous constatons des améliorations continues en matière de résilience et de gestion des risques chez nombre de nos clients. De nombreuses entreprises ont rendu leurs chaînes d'approvisionnement plus robustes, sont mieux armées pour faire face aux interruptions de leurs activités et ont renforcé leurs cybercontrôles. Devenir plus résilient et mieux gérer les risques a été une tâche essentielle pour de nombreuses entreprises au cours des dernières années".

Dangers numériques et disruptifs

Les cyberincidents, tels que les pannes informatiques, les attaques de ransomware ou les atteintes à la protection des données, sont considérés comme le risque le plus important - au niveau mondial - pour la deuxième année consécutive. Dans 19 pays, dont le Canada, la France, le Japon, l'Inde et le Royaume-Uni, ce risque arrive en première position. C'est le risque qui préoccupe le plus les petites entreprises (< 250 millions $ de chiffre d'affaires annuel).

"Pour de nombreuses entreprises, la menace des cyber-attaques reste plus importante que jamais et les sinistres en cyber-assurance se maintiennent à un niveau élevé. Les grandes entreprises sont désormais habituées à être prises pour cible et celles qui disposent d'un niveau de cybersécurité adéquat sont en mesure de repousser la plupart des attaques. Mais de plus en plus, les petites et moyennes entreprises sont également touchées. Elles ont tendance à sous-estimer leur vulnérabilité et devraient investir en permanence dans le renforcement de leur cyberdéfense", souligne Shanil Williams, membre du conseil d'administration d'AGCS et Chief Underwriting Officer Corporate.

Malaise macroéconomique

Les évolutions macroéconomiques telles que l'inflation ou la volatilité des marchés économiques et financiers se classent au troisième rang des risques les plus importants pour les entreprises du monde entier dans le Baromètre des risques Allianz 2023 (25 % des réponses), contre la dixième place en 2022. C'est la première fois depuis une décennie que ce risque "se hisse" dans le top 3. Les trois grandes zones économiques - les États-Unis (USA), la Chine et l'Europe - sont simultanément en crise économique, bien que pour des raisons différentes, selon l'équipe d'Allianz Research, qui prévoit une récession en Europe et aux États-Unis en 2023. L'inflation est particulièrement préoccupante, car elle "ronge" la structure des prix et les marges de nombreuses entreprises. Comme l'économie réelle, les marchés financiers s'apprêtent à vivre une année difficile, les banques centrales retirant les liquidités excédentaires de l'ensemble du système et les volumes de transactions diminuant même sur les marchés historiquement liquides.

"2023 sera une année de défis ; d'un point de vue purement économique, elle devrait littéralement être une année à oublier pour de nombreux ménages et entreprises. Pourtant, il n'y a aucune raison de désespérer", explique Ludovic Subran, chef économiste chez Allianz. "D'une part, le retournement des taux d'intérêt aide, ce qui profite notamment à des millions d'épargnants. Les perspectives à moyen terme sont également nettement meilleures malgré - ou justement à cause - de la crise énergétique. Les conséquences qui vont au-delà de la récession attendue en 2023 se dessinent déjà : une transformation forcée de l'économie vers la décarbonisation ainsi qu'une conscience accrue des risques dans toutes les parties de la société, ce qui renforce la résistance sociale et économique".

Source et informations complémentaires : http://www.agcs.allianz.com

Cinq raisons pour lesquelles la gestion de la qualité devrait faire pousser un "youpi" à tout le monde

Les "manuels de gestion de la qualité" et les "systèmes de gestion de la qualité" ne sont pas vraiment la première pensée des collaborateurs lorsqu'il s'agit de prendre du plaisir au travail. Johannes Woithon, CEO et fondateur d'orgavision, fournisseur d'un système de gestion intégré pour la gestion de la qualité, explique dans l'article ci-dessous pourquoi il en est ainsi et avec quels arguments il est possible d'enthousiasmer les gens pour la gestion de la qualité.

"High five" ou "youpi" : La gestion de la qualité peut tout à fait créer une bonne ambiance au travail. (Image : apid / depositphotos.com)

Avez-vous déjà entendu quelqu'un crier "youpi" lorsque le terme "gestion de la qualité" est évoqué ? Probablement pas. C'est surtout parce que l'on parle trop peu des avantages de la GQ. Car bien menée, elle n'est pas ennuyeuse et n'entraîne pas de dépenses supplémentaires. Au contraire, elle constitue la base de la qualité élevée d'un produit ou d'un service, qui garantit à son tour la satisfaction des clients et la réussite économique des entreprises.

Ce que méconnaissent ceux qui considèrent la gestion de la qualité comme un mal nécessaire, voire gênant : Plus une entreprise est grande, plus ses structures sont importantes. Ce n'est que lorsque l'ensemble du personnel a une compréhension commune des exigences en matière de qualité que celles-ci peuvent être représentées de manière uniforme vis-à-vis de la clientèle.

Vous voulez plus de raisons pour lesquelles chaque entreprise a besoin d'une gestion de la qualité ? Voici les cinq plus importantes :

1. le personnel sait à tout moment ce qu'il doit faire

Que l'on soit un vieux routier ou un nouveau venu, une gestion de la qualité au sein de l'entreprise permet de garantir que les processus sont clairement compréhensibles pour tous. Comment fonctionne la structure de classement ? Quels sont les services ou les personnes qui interagissent avec les clients ? Et comment introduire une demande de congé ? Tout cela est défini dans le cadre d'une gestion globale de la qualité, ce qui permet d'améliorer les structures de communication internes et externes.

2. la gestion de la qualité augmente la satisfaction au sein de l'entreprise

Bien entendu, car celui qui sait à tout moment ce que l'on attend de lui ou d'elle et à quelles exigences de qualité son personnel doit se mesurer peut agir en conséquence. Les mots d'ordre sont la transparence et la traçabilité. Celui qui sait dans quelle direction se trouve l'objectif et à quelle distance il se trouve peut planifier le chemin qui y mène, ne se sent pas dépassé, mais peut toujours fêter des succès par étapes. Et la comparabilité au sein du personnel rend en outre la gestion de la qualité équitable.

3. les risques deviennent calculables

L'idéal est bien sûr qu'une entreprise connaisse une ascension économique fulgurante - et une gestion de la qualité bien pensée peut y contribuer largement. En effet, l'une des tâches principales de la gestion de la qualité est de garder un œil sur les risques et leur probabilité d'occurrence. Et si la direction de l'entreprise est consciente à tout moment de ses risques, il est non seulement possible de prendre à temps les contre-mesures correspondantes, mais aussi de les communiquer ouvertement et de manière transparente au personnel. Le résultat : voir point 2.

4. l'arbitraire, c'est du passé

La gestion de la qualité repose avant tout sur des chiffres clés, des faits et des normes - et c'est précisément pour cette raison qu'elle est si transparente pour l'ensemble de l'organisation. Inversement, cela signifie aussi qu'avec une gestion de la qualité considérée dans son ensemble, les décisions sont compréhensibles à tout moment pour tous. Chaque processus contribuant à la création de valeur au sein de l'entreprise peut ainsi être évalué de manière équitable - à condition de choisir des indicateurs et des normes suffisamment pertinents.

5. le numérique simplifie tout

Ce qui rend la gestion de la qualité si ennuyeuse pour beaucoup, à savoir les processus récurrents, est l'une de ses plus grandes forces. En effet, ce qui se répète de manière standardisée est relativement facile à numériser et à automatiser. Avec une solution logicielle moderne, les exigences en matière de gestion de la qualité sont encore plus faciles à mettre en œuvre, sans pour autant renoncer aux avantages déjà mentionnés. Qu'il s'agisse du manuel de gestion de la qualité, de la diffusion d'informations, des audits ou des certifications : Avec le soutien d'un logiciel bien conçu, aucune entreprise ne doit désormais craindre d'introduire une gestion de la qualité comme une dépense supplémentaire.

Conclusion : vous voyez qu'il existe toute une série d'avantages créés par une gestion de la qualité bien pensée et bien mise en œuvre. Certains d'entre eux devraient même convaincre les critiques. Peut-être les entendra-t-on à l'avenir crier "youpi".

Auteur :
Johannes Woithon est le directeur général d'orgavision GmbH, dont le siège est à Berlin. www.orgavision.de

Le groupe Helvetia Environnement obtient la certification B Corp

Le groupe Helvetia Environnement, engagé depuis plus de dix ans dans l'économie circulaire, est désormais certifié B Corp. Cette certification est une étape importante dans la politique RSE proactive de l'entreprise et un pas vers l'objectif de neutralité carbone.

Vincent Chapel, président du groupe Helvetia Environnement, qui a obtenu avec succès la certification B Corp. (Image : zVg / Helvetia Environnement)

Fin 2022, le groupe Helvetia Environnement a obtenu la certification B Corp au terme d'un processus exigeant. Helvetia Environnement emploie 560 collaborateurs, principalement en Suisse romande, répartis dans ses différentes filiales. L'entreprise gère les déchets pour les communes, les commerces et l'industrie.

Certification B Corp : une étape clé dans la stratégie de développement durable

Les B Corps certifiés sont des entreprises qui répondent aux normes les plus élevées en matière de responsabilité sociale et environnementale, de responsabilité juridique des entreprises et de transparence publique. La certification est attribuée par l'organisation indépendante à but non lucratif B Lab. Vincent Chapel, président du groupe Helvetia Environnement, déclare : "Cette certification est une reconnaissance des engagements que nous avons pris au cours des dix dernières années. Elle marque également une nouvelle étape dans notre processus d'amélioration continue, et ce sur l'ensemble des critères RSE. Nous sommes en effet convaincus que le recyclage des déchets a sa place au cœur de l'économie circulaire, c'est pourquoi nous devons poursuivre nos efforts pour réduire notre impact sur l'environnement".

Réduire l'impact environnemental et viser la neutralité carbone d'ici 2025

L'objectif de neutralité carbone est fixé à 2025. Il s'inscrit dans la stratégie du groupe Helvetia Environnement qui prévoit une réduction des émissions de CO2 de 50% d'ici 2030 pour les scopes 1 et 2 selon les recommandations SBTi (Science-based Targets). Cela inclut les émissions de gaz à effet de serre directes (générées par les activités de l'entreprise) et indirectes (générées par la consommation d'énergie achetée à des tiers).

Dix ans d'engagement et d'actions en faveur du développement durable

Cette certification confirme le rôle de pionnier du groupe Helvetia Environnement, qui a investi plus de 150 millions de francs suisses dans ses activités de recyclage en Suisse au cours des dix dernières années. Réparties en deux plans quinquennaux, ces mesures proactives comprenaient l'ouverture de Sortera, la première usine de tri de déchets à haut rendement dans le canton de Genève, ainsi que des efforts conséquents dans le domaine de la mobilité avec le renouvellement de la flotte de véhicules et l'utilisation d'énergies alternatives comme les biocarburants et les moteurs électriques. Sur le plan social, un plan d'action spécifique a notamment été mis en place afin de réduire significativement le nombre d'accidents du travail au cours des cinq prochaines années. Du point de vue de la gestion de l'entreprise, les actionnaires se sont engagés durablement en inscrivant la mission du groupe dans sa forme juridique, ce qui signifie que tous s'engagent pour le bien commun à chaque niveau de l'entreprise.

Source : Helvetia Environnement

Médicaments : la Suisse et les Etats-Unis signent un ARM

Le 12 janvier 2023, la Suisse et les États-Unis ont signé un accord de reconnaissance mutuelle (ARM) des inspections dans le domaine des bonnes pratiques de fabrication des médicaments. L'accord devrait entrer en vigueur dans le courant de cette année et implique une réduction des obstacles non tarifaires au commerce.

Après la signature du MRA GMP pour les médicaments : de gauche à droite : Andi Fristedt (FDA Deputy Commissioner for Policy, Legislation, and International Affairs), Jayme White (Deputy United States Trade Representative), Helene Budliger Artieda (Directrice du Secrétariat d'Etat à l'économie SECO), Dr. Jörg Schläpfer (Swissmedic, Chef du secteur Etat-major et Affaires internationales). (Source : Ambassade de Suisse à Washington DC / www.economiesuisse.ch)

Avec un volume commercial de 900 milliards de francs, les Etats-Unis sont désormais le principal partenaire commercial de la Suisse. Pour l'industrie pharmaceutique suisse également, les Etats-Unis sont un grand marché d'exportation : 26 pour cent des exportations de médicaments traversent désormais l'Atlantique. Jusqu'à présent, le commerce était toutefois lié à de nombreux obstacles administratifs. Ainsi, les médicaments doivent être produits selon les règles de bonnes pratiques de fabrication (Good Manufacturing Practices GMP) convenues au niveau international. Le respect de ces règles est doublement contrôlé : en Suisse par Swissmedic et aux Etats-Unis par la Food and Drug Administration FDA. 

Des obstacles plus bas pour l'autorisation des médicaments

L'accord signé le 12 janvier 2023 assure désormais la reconnaissance mutuelle (Mutual Recognition Agreement MRA) des BPF. Cela signifie que Swissmedic et la FDA renoncent à inspecter les sites de production des fabricants de médicaments dans l'autre pays après un examen approfondi des pratiques d'inspection de l'État partenaire. C'est un gain pour les deux parties : en effet, de telles inspections mobilisent des ressources et coûtent du temps et de l'argent - "rapidement plus d'un million de francs" selon l'association professionnelle Interpharma. Ces moyens peuvent désormais être investis dans l'innovation après la suppression des inspections réciproques. 

L'accord supprime ce que l'on appelle un obstacle non tarifaire au commerce. Selon le communiqué du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR), l'ARM GMP contribue en outre à la diversification des relations commerciales, y compris des chaînes de production et d'approvisionnement transfrontalières de la Suisse. L'ARM contribue ainsi à la sécurité de l'approvisionnement et à la résilience de l'économie suisse, qui dépend du commerce extérieur, notamment en raison des perturbations persistantes du commerce international, selon le communiqué publié à ce sujet.

Une motion demande un ARM similaire pour les dispositifs médicaux

Des GMP MRA comparables existent déjà entre les Etats-Unis et l'UE ainsi que le Royaume-Uni. De son côté, la Suisse a déjà conclu des GMP MRA avec l'UE, le Royaume-Uni, ainsi qu'avec la Corée du Sud. L'accord doit créer des conditions égales pour le site pharmaceutique suisse par rapport à l'UE et au Royaume-Uni sur le marché américain. Les produits médicaux qui ne relèvent pas du domaine pharmaceutique restent toutefois en dehors de l'accord. Une motion du conseiller national Damian Müller veut changer cela et demande un ARM avec les Etats-Unis et d'autres pays pour l'autorisation des dispositifs médicaux (p. ex. pompes à insuline, masques de protection médicaux, prothèses, etc.) En effet, après l'entrée en vigueur du nouveau règlement sur les dispositifs médicaux de l'UE en 2021, la Suisse y sera considérée comme un "pays tiers" en raison de l'absence d'un accord-cadre entre la Suisse et l'UE. Pour l'autorisation des dispositifs médicaux, cela représente un obstacle administratif important et peut conduire, à moyen ou long terme, à ce que certains produits ne soient plus disponibles en Suisse.

Sources : economiesuisse, WBF/Swissmedic, interpharma

L'académie du Swiss Safety Center est désormais certifiée eduQua

L'académie Swiss Safety Center de Wallisellen est certifiée eduQua. Elle compte ainsi parmi les plus de 1100 instituts de formation en Suisse qui portent ce label de qualité.

L'académie Swiss Safety Center porte désormais également le label de qualité eduQua. (Image : Swiss Safety Center / eduQua)

L'académie Swiss Safety Center de Wallisellen répond aux normes élevées du label de qualité eduQua et est désormais certifiée eduQua. C'est ce qu'a annoncé l'institut dans un bref communiqué. En remplissant les critères de qualité, l'académie obtient désormais le label de qualité suisse pour les prestataires de formation continue.

eduQua est le seul label de qualité suisse conçu exclusivement pour les prestataires de formation continue. Il fixe et contrôle des critères minimaux pour la qualité des prestataires de formation continue et favorise la transparence, la comparabilité et la qualité des formations continues proposées. Une institution de formation continue certifiée eduQua se distingue par des cours et des séminaires accrédités, un lien étroit avec la pratique, la reconnaissance des titres et des diplômes, la transparence et le caractère obligatoire du contenu des programmes et des preuves concrètes de qualité. Selon les données de la Fédération suisse pour la formation continue FSEA, plus de 1100 écoles, instituts et académies sont certifiés eduQua. eduQua peut être combiné avec ISO 9001 (gestion de la qualité), ISO 29990 (gestion de la qualité pour les institutions de formation), ISO 14001 (gestion environnementale) et IN-Qualis (qualité certifiée de l'intégration au travail).

Avec la certification, la conscience de la qualité de l'académie Swiss Safety Center est désormais encouragée, l'engagement à travailler continuellement à la qualité et à le rendre visible aux clients vers l'extérieur, comme le communique l'entreprise.

Source et informations complémentaires : https://akademie.safetycenter.ch/

La protection contre l'incendie de plus en plus basée sur les risques ?

La protection incendie axée sur les risques jouera à l'avenir un rôle plus important dans toute la Suisse. Les prescriptions de protection incendie 2026 doivent intégrer des rapports coûts/bénéfices acceptables des mesures de protection incendie sous une forme justifiée et compréhensible. L'objectif est que toutes les constructions garantissent un niveau de protection minimal à leurs utilisateurs.

La protection incendie est-elle de plus en plus basée sur les risques ? Un colloque sur ce thème aura lieu le 16 mars 2023 à Zurich. (Image : Save AG)

En Suisse, environ quatre bâtiments sur cinq sont aujourd'hui planifiés et autorisés par les autorités avec des mesures prédéfinies pour la protection incendie. Les prescriptions de protection incendie actuellement en vigueur (OFAS 2015) tiennent déjà compte des différents risques pour les utilisateurs. Preuve en est le fait que des mesures sur mesure sont exigées pour atteindre les objectifs de protection pour divers types de bâtiments et leurs formes d'utilisation. Les prescriptions de protection incendie prescriptives autorisent également des solutions complètement différentes - celles qui ne sont pas réalisées selon un schéma standard - au moyen de preuves et de méthodes d'ingénierie appliquées.

Comment la protection incendie standardisée s'applique-t-elle dès aujourd'hui en combinaison avec des solutions équivalentes et différentes ? La pression des coûts, un environnement dynamique et de nombreux critères déterminants - par exemple le type de construction, la situation, l'utilisation, l'occupation par des personnes, les charges d'incendie, la géométrie du bâtiment et bien d'autres - font que les projets de construction paraissent complexes. De plus, les conflits d'objectifs en matière de protection incendie ne sont pas rares. Pour répondre aux objectifs du maître d'ouvrage, aux objectifs de protection et, en principe, aux intérêts de toutes les personnes impliquées dans la construction et les projets, des solutions globales sont nécessaires en matière de protection incendie. Des solutions qui combinent donc des méthodes standard et des méthodes axées sur la performance.

Les personnes intéressées recevront des connaissances détaillées sur le thème de la protection contre les incendies directement de la part des experts lors d'un séminaire qui se tiendra le 16 mars 2023 à Zurich. Différents exposés sur les nouvelles possibilités, les connaissances scientifiques, les méthodes et technologies actuelles ainsi que sur des exemples de projets issus de la pratique constituent la base de ce transfert de connaissances passionnant. Le congrès est organisé par Save AG. Cette entreprise est spécialisée dans le transfert de connaissances pratiques entre les professionnels de la sécurité sur les thèmes de la gestion des risques, de la sécurité d'entreprise, de la sécurité des bâtiments, de la sécurité et de la protection de la santé (AS&GS), de la protection contre les incendies, de la sécurité de l'information et des infrastructures, de la protection de la population ainsi que de la sécurité des machines et des processus, de la prévention des accidents majeurs, des dangers naturels et environnementaux, de la surveillance et des concepts de sécurité intégrale.

Source et informations complémentaires : Save AG